Denis Kadima, Didi Manara et Agée Matembo sont indignes de réunir l’opposition politique congolaise en raison de leur investiture truquée à la Commission électorale nationale indépendante. M. Simaro Ngongo Mbayo et la CASE exigent une entité neutre pour amorcer des discussions stables autour du processus électoral.
1. En raison de leur origine falsifiée lors de leur désignation comme membres de la CENI, les sieurs Denis Kadima Kazadi, Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante ; Didi Manara Linga, deuxième Vice-président de la CENI et Âgée Matembo Toto, Questeur ; ne sont pas du tout dignes de convoquer les Partis politiques à une discussion sérieuse sur l’avenir du processus électoral en République Démocratique du Congo.
2. Ces trois personnalités ayant été désignées, entérinées et investies en toute illégalité en violation de toutes les lois et procédures en vigueur, leur simple présence à la CENI énerve l’éthique, la morale, la coutume, les bonnes mœurs, la Constitution et Dieu.
3. La CASE estime que la matière principale de toute discussion en vue de l’amélioration de la qualité du processus électoral doit être le renouvellement des animateurs irrégulièrement bombardés à la CENI. Car le peuple congolais attend du régime de l’Union Sacrée de la Nation les signes d’ouverture ci-après : L’installation d’une nouvelle CENI conformément à la loi ; Une nouvelle stabilisation du fichier électoral après l’opération pilote dirigée maladroitement par Denis Kadima et ses amis, avec obligation de remplacement de la carte d’électeur fantaisiste imposée aux Congolais par une pièce moderne et non altérable ; Un nouveau calendrier élaboré de manière consensuelle avec l’implication des parties prenantes au processus électoral à savoir la Majorité, l’Opposition (la vraie) et la Société Civile; Des garanties confortables de financement intégral du cycle électoral et de bonne sécurisation du processus ; Un pacte républicain (Acte d’engagement) régulateur de la gestion républicaine avant, pendant et après les élections.
NB: Cette convention devrait clarifier et réglementer le comportement de chaque partie prenante en garantissant les libertés et les obligations des uns et des autres.
4. Tout semblant de discussion précipitée non conforme aux attentes de la population ne fera qu’empirer la situation. Car M. Kadima et ses coéquipiers ont l’habitude de vite paginer leurs simulacres d’actions pour justifier leur inutile maintien à l’institution.
5. La CASE invite le Président de la République à s’impliquer personnellement dans ce schéma de rapprochement des différentes tendances sociopolitiques du pays en se détournant courageusement des flatteurs qui ne font que distraire la République. À cet effet, la CASE lui suggère de confier l’organisation de cette discussion à une entité neutre afin de s’assurer de l’inclusivité réelle de toutes les principales entités concernées.
6. Toutes les mises en scènes infructueuses de M. Denis Kadima ne font qu’éloigner les chances de paix et stabilité au processus électoral.