N’ayant pas des preuves solides pour le charger : Les détracteurs de Fortunat Biselele recourent à ses vidéos intimes pour le précipiter vers le gouffre

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Faute de preuves suffisantes pour charger et déstabiliser moralement Fortunat Biselele, ses détracteurs n’ont aucun respect de l’article 18 de la loi fondamentale, qui affirme que tout détenu doit bénéficier d’un traitement qui préserve sa vie. Depuis sa détention, les téléphones et autres objets personnels de l’ancien conseiller privé du chef de l’État étaient détenus par l’ANR. Qui d’autre pourrait y avoir accès pour en dénicher le contenu des personnes consentantes s’adonnant à leurs plaisirs intimes? Fortunat Biselele déjà affaibli par la maladie, est encore attaqué de plein fouet par la diffusion de ses vidéos intimes afin de le précipiter vers le gouffre.

L’acharnement sur Biselele Fortunat n’en finit pas. La toile a été esquintée hier par la propagation via les différents réseaux sociaux des vidéos intimes du prisonnier politique dont le procès ne produit rien de consistant devant justifier cette détention qui ne fait que perdurer depuis pratiquement près de 8 mois.

D’où viennent ces vidéos ?

Nul n’est besoin de rappeler que depuis sa détention, les téléphones et autres objets personnels de l’ancien conseiller privé du chef de l’État sont détenus par l’Agence Nationale des Renseignements (ANR). Qui d’autre pourrait y avoir accès pour en dénicher le contenu des personnes consentantes s’adonnant à leurs plaisirs intimes? Plusieurs internautes s’indignent face à ce mode opératoire qui ne fait que discréditer la notoriété de notre service sécuritaire d’intelligence.

Lui pourtant, devant garantir la liberté et le respect des droits humains de tout citoyen dans le respect des textes légaux s’évertue à violer incontestablement la vie privée des citoyens et les prescrits du Nouveau code numérique qui interdit la vulgarisation des vidéos du genre. Il y’a vraisemblablement une ferme volonté d’anéantir la réputation de Fortunat Biselele dont le creux du dossier judiciaire sonne à mille lieux de la République Démocratique du Congo.

Ce même comportement a été dénoncé par une inculpée lors du procès des kidnappeurs et autres, qui s’est rendue compte que ses vidéos et photos intimes étaient sur la place publique, au moment où le téléphone était entre les mains des services de sécurité.

Un règlement des comptes politiques

La personne humaine est sacrée, l’Etat a l’obligation de protéger celle-ci, et l’article 18 de la loi fondamentale est clair quant à ce, affirmant que tout détenu doit bénéficier d’un traitement qui préserve sa vie. Fortunat Biselele déjà affaibli par la maladie, est encore attaqué de plein fouet par la diffusion de ses vidéos intimes afin de le précipiter vers le gouffre. Au mois de Mai 2023, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) avait déjà dénoncé cette injustice face à l’arrestation de celui que tout le monde appelle Bifort, une action visant à maltraiter le concitoyen. Les avocats Richard Bondo, Jean-Claude Mulingenya et Christophe Somao ont aussi dénoncé le traitement infligé à celui qu’ils qualifient d’otage de quelques personnalités bien connues du régime qui visiblement veulent en finir avec leur ancien collègue.

On se souviendra que malade, acheminé vers un centre médical mieux équipé, Fortunat Biselele a été reconduit sur décision de la ministre de la Justice vers la prison centrale de Makala, avant même qu’il ne soit complètement guéri, des faits graves d’atteinte aux droits humains.

L’affaire Biselele laisse un goût amer aussi bien à nos services de sécurité déjà suffisamment désacralisés, que la justice dont le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi évoque l’état inquiétant de son fonctionnement.

Bravo Zulu

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