Nombreux sont ceux-là qui n’ont pas du tout apprécié que le jour où l’ancien conseiller du président de la République, Fortunat Biselele alias « Bifort » doit obtenir sa liberté provisoire, sois celui-là où doivent être publiées sur les réseaux sociaux plusieurs sextapes ou vidéos intimes. Ce qui leur fait dire qu’il s’agit tout simplement d’un acharnement dont le seul mobile est de le déstabiliser moralement, pour l’empêcher d’avoir une quelconque ambition.
Sinon, il est de notoriété publique que lorsqu’on est en détention, les téléphones et autres objets personnels de l’ancien conseiller privé du chef de l’État étaient entre les mains des services de renseignement. Qui d’autre alors pourrait y avoir accès pour en dénicher le contenu des personnes consentantes s’adonnant à leurs plaisirs intimes?
Voilà qui pousse une certaine opinion à dire que sur si sur le plan judiciaire il n’y a pas eu grand-chose pour l’inquiéter, ses détracteurs ont voulu publier ces vidéos pour ternir complétement son image dans la société congolaise et ainsi détruire son mariage.
Tout ceci est fait dans l’ignorance totale du principe selon lequel, la personne humaine est sacrée et l’Etat a l’obligation de protéger celle-ci. L’article 18 de la loi fondamentale est clair quant à ce, quand il affirme que tout détenu doit bénéficier d’un traitement qui préserve sa vie. Ainsi, Fortunat Biselele déjà affaibli par la maladie, est encore attaqué de plein fouet par la diffusion de ses vidéos intimes afin de le précipiter vers le gouffre.
Lui qui a déjà passé quelques temps à Makala et qui a tant enduré, puisera inévitablement dans moi intérieur pour se redonner le courage et affronter ainsi d’autres défis qui restent à relever.