Moïse Musangana a raison. En réaction à un tweet posté ce samedi 23 juillet 2023 par Peter Tiani, il écrit : «Les incongruités de Peter Tiani. Il combat Tshisekedi au profit de Katumbi, mais soutient paradoxalement Jules Alingeti, un soldat de Tshisekedi. Qu’est-ce qui fait courir Peter ?» En effet, dans le tweet dont question où il affiche le portrait du patron de l’IGF, Peter Tiani note : «Audit et contrôle de la gestion du Projet 145 Territoires : Le BCECO aurait-il peur de l’IGF». Il y a un autre où il se demande pourquoi de l’agitation pour l’audit du PDL-145 T. En plus du portrait, il affiche également un panneau de l’IGF sur lequel on peut lire le message suivant : «LA GESTION PUBLIQUE C’EST AUSSI ACCEPTER DE RENDRE COMPTE SANS AGITATIONS. LE BANDITISME FINANCIER DANS LA GESTION PUBLIQUE EST UN ACTE ANTIPATRIOTIQUE».
Invétéré détracteur de la politique de Félix Tshisekedi et inconditionnel communicateur de Moïse Katumbi qu’il vend à tout vent et qu’il appelle PR 06, Peter Tiani relayait ainsi l’armée numérique envoyée à l’assaut du DG de BCECO dans la polémique entre celui-ci et le N°1 de l’IGF au sujet de l’audit initié par ce dernier auprès de cette agence d’exécution dans le cadre du PDL-145 T. En dehors du patron de Perfect TV, cette armée contient aussi plusieurs autres tireurs d’élite qui ne ménagent pas le régime Tshisekedi.
La question que d’aucuns se posent est celle de savoir comment peut-on mépriser un oranger et en manger les fruits ? En d’autres termes, comment se fait-il que l’on peut tirer à boulets rouges sur le président Félix Tshisekedi et dont le bilan est qualifié de négatif, raison pour laquelle il doit partir, et en même temps adouber Jules Alingete qui matérialise la vision du précité ? C’est tout simplement de l’incohérence. Qu’est-ce qui fait donc courir ces communicateurs patentés de Moïse Katumbi auprès du patron de l’IFG ? Est-ce par amour, sympathie ou par intérêt. Sûrement, ce n’est ni par amour ni sympathie, parce que par Jules Alingete interposé, ces tireurs francs devaient baisser leurs armes. Donc, c’est par intérêt. Cela voudrait dire que le patron de l’IGF, obnubilé par son image, nourrit la main qui porte le sabre pour assommer la personne qui l’a rendu star. En est-il conscient ? Le président de la République