Ce lundi 31 Juillet, les femmes africaines célèbrent, comme chaque année, la journée consacrée à la femme africaine. A cette occasion, la Présidente Nationale de la Ligue des Femmes de l’UDS, madame Charlotte Buimpe Diombelayi, n’a pas dérogé à la règle.
Elle vient d’adresser un message fort poignant aux femmes congolaises dont la teneur suit: “La Journée Internationale de la Femme Africaine (JIFA) est le résultat d’une mobilisation politique des femmes de quatre coins du continent africain concrétisée par la Première Conférence des Femmes Africaines à Dar-es-Salam, le 31 Juillet 1962.
Au cours de ladite Conférence, la décision créer l’Organisation Panafricaine des Femmes (OPF) y fut prise. Ainsi, la date du 31 Juillet de chaque année fut proclamée officiellement par les Nations-Unies comme étant la Journée Internationale de la Femme Africaine.
L’objectif poursuivi par ces femmes était, malgré les différences ethniques et linguistiques, d’unir leurs forces, de travailler ensemble autour d’un idéal commun, notamment celui de contribuer à l’amélioration significative des conditions de vie de la Femme Africaine et à son émancipation.
La Journée Internationale de la Femme Africaine constitue aussi une occasion de mettre en lumière des profils très variés des femmes africaines. Pour cette édition de 2023, le thème retenu est : “Célébrer les victoires partielles pour savoir prendre ce temps , celui de mesurer les efforts et le chemin parcouru”.
Nous devons féliciter ces braves femmes engagées dans la lutte pour la libération de leurs pays du pouvoir colonial et la conquête de leurs droits des Femmes. C’est aussi une reconnaissance du rôle crucial joué par les Femmes Africaines dans le développement de leur continent en mettant en lumière les défis auxquels elles sont confrontées et en valorisant leurs réalisations.
Pour pérenniser la mémoire de toutes ces Pionnières, nous devons nous battre avec les mêmes armes que les hommes. Nous devons bannir la peur et affronter la réalité. Femmes congolaises, en cette année électorale, nous devons prendre notre destinée en main. Nous devons être électrices et candidates. Car, rien n’est encore perdu.
Bientôt, c’est le dépôt des candidatures à la députation provinciale et aux municipales. Nous devons nous ressaisir et être déterminées, courageuses pour atteindre le but de la parité. Exprimons-nous maintenant pour honorer la mémoire de toutes ces Pionnières de la cause de la Femme Africaine.
Pour une bonne matérialisation de la parité homme-femme chez-nous, nous devons être là où les grandes décisions se prennent. Bonne fête de la Journée Internationale de la Femme Africaine!”
Propos recueillis par
Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP