Martin Fayulu et la MOE CENCO-ECC devraient se garder de faire confiance à l’actuelle CENI étant donné que la crise électorale en Rdc ne sera pas résolue par un simple audit d’un fichier électoral inexistant. En s’obstinant à collaborer avec Kadima, la nation s’éloigne d’une solution durable.
A travers son président Simaro Mbayo Ngongo, la CASE suit avec désappointement les déclarations aussi bien de la classe politique que des missions d’observation des élections en République Démocratique du Congo et s’inquiète de constater que certaines organisations politiques et sociales continuent de compter sur l’administration Kadima pour décanter la crise électorale.
« En suivant la dernière sortie médiatique du Président Martin Fayulu Madidi de Lamuka, la CASE constate non sans regrets que le candidat président de la République exige toujours un audit du fichier de la part d’une administration électorale illégitime mise en place de manière frauduleuse et truquée », indique un document parvenu à la rédaction du média en ligne lequotidienrdc.com.
La CASE rappelle au Président Martin Fayulu que M. Kadima n’a aucune capacité ni de comprendre son rôle ni de s’amender positivement en faveur d’un processus électoral inclusif, crédible et transparent. Perdre son temps, son énergie et son intelligence à compter sur un audit du fichier électoral à l’initiative de Denis Kadima équivaut presqu’à glander pour au finish, n’obtenir aucun résultat.
Même la demande d’un audit citoyen formulée par la mission d’observation électorale de la CENCO et ECC ne fera que rencontrer une morgue de la part de la CENI. Car en effet, se sachant sous les commandes du pouvoir et après avoir accompli 99% du plan de fraude électorale planifiée, l’équipe Kadima ne cherche qu’à mettre en boîte tous les leaders objectifs de la République afin de mieux accomplir leur besogne.
La CASE attire l’attention du Président Martin Fayulu Madidi sur l’urgence de changer de ton vis-à-vis de l’Union Sacrée et de son candidat afin qu’ils comprennent une bonne fois pour toutes que la fraude électorale ne passera pas et qu’en se liguant autoritairement contre le peuple Congolais, ils s’exposent à leur disparition de l’espace politique. Le président Fayulu qui, comme ses partenaires de l’opposition, incarne l’espoir d’un changement
À la MOE CENCO-ECC, la CASE recommande de sensibiliser nos Pères Évêques à exiger immédiatement la remise en question de la CENI actuelle et ses animateurs pour mettre en place des conditions reflexionnellement appropriées au contexte et aux enjeux de l’heure.