La Commission Africaine pour la Supervision des Elections CASE, à travers son président Simaro Mbayo Ngongo, attire l’attention du peuple Congolais sur l’existence de deux CENI parallèles du pouvoir, celle de Kadima qui joue la façade de la fraude électorale et celle de l’Union Sacrée dont la machine est gérée par le libanais Kamal El Feghali, cerveau électoral de l’UDPS (parti présidentiel). C’est à ce niveau qu’est conçu le stratagème de la FRAUDE ÉLECTORALE MASSIVE TRÈS LOURDEMENT FINANCÉE. C’est aussi la raison pour laquelle le régime manifeste une certaine négligence dans le financement de la CENI officielle car, la véritable manipulation des chiffres s’effectue dans la boîte noire du régime.
La dilapidation des finances destinées au processus électoral pour servir aux activités politiques et électorales au bénéfice du pouvoir est un complot diabolique qui met à nu les facettes cachées de la FRAUDE ÉLECTORALE PLANIFIÉE EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO.
La CASE juge gravissime que le processus électoral en République Démocratique du Congo soit de bout en bout, taillé sur la corruption. La réforme électorale a été monnayée, la désignation des animateurs de la CENI grassement financée, certaines parties prenantes payées en échange de leur soutien déclaratif au processus et surtout une précampagne maquignonnée. Cette monétisation du processus électoral dont le seul objectif est de dresser une représentation caricaturale de visibilité médiatique de leur fausse popularité a été démontrée lors des Jeux de la Francophonie où les spectateurs infidèles ont reçu des gifles nourries de la part des éléments de la Garde Républicaine au Stade des Martyrs. La terreur électorale est en marche.
La CASE invite les peuples congolais à la prudence pour éviter de tomber dans un traquenard tendu par le pouvoir au moment où tous les signaux visibles indiquent que le régime de Félix Tshisekedi n’est nullement préparé à des élections crédibles, démocratiques et transparentes: La CASE rappelle à la CENI et au Gouvernement congolais que leur surdité persistante vis-à-vis des cris et sonnettes d’alarme des forces vives de la Nation par rapport au risque d’un tonneau électoral d’ici au jour du scrutin, la responsabilité des échecs prévisibles pourrait être fatale au processus et aux assises démocratiques du pays.
La CASE rappelle au pouvoir et aux forces politiques de l’Union Sacrée que toutes leurs manœuvres seront conséquemment vouées à l’échec.