L’Église du Christ au Congo (ECC) condamne avec la plus grande fermeté ces actes irresponsables de vandalisme gratuit et de violation du temple sacré ainsi que de l’Institut Technique Professionnel de l’Église locale CBCO /Cité des Anciens Combattants (CAC),qui défient Le Trône de Dieu et attirent la malédiction générationnelle à ces auteurs moraux et matériels. Dans Exode 17,16 « Le Seigneur dit: parce que tu as osé lever ta main sur le Trône de l’Eternel, il y aura guerre de l’Eternel contre Amalek, de génération en génération ». Dans ce communiqué signé par le Rév. Dr. André-Gédéon Bokundoa-bo-Likabe, Président National de l’ECC et Représentant Légal, l’ECC qui ne tolérera plus qu’un seul de ses lieux sacrés ou qu’une de ses infrastructures soit victime d’une quelconque barbarie, exige à cette organisation (Forces du Progrès) une réparation immédiate du temple et ses ustensiles, des bureaux des Pasteurs ainsi que l’Institut Technique Professionnel. L’ECC termine par demander aux autorités politico-administratives et judiciaires, notamment le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, le Ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux ainsi que le Procureur Général de la République de prendre, chacun en ce qui le concerne, des mesures nécessaires en vue de réhabiliter l’Église locale susmentionnée dans ses droits et de diligenter des enquêtes afin que les auteurs de ces actes ignobles répondent devant la Justice.
COMMUNIQUE SUR LE VANDALISME DU TEMPLE ET DE L’INSTITUT TECHNIQUE PROFESSIONNEL DE L’EGLISE LOCALE CBCO CITE DES ANCIENS COMBATTANTS, CAC EN SIGLE DE L’EGLISE DU CHRIST AU CONGO
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ». (Luc 23, 24)
1. C’est avec une profonde indignation que nous avons appris les actes de vandalisme gratuit et de la violation du temple sacré ainsi que de l’Institut Technique Professionnel de l’Église locale CBCO /Cité des Anciens Combattants (CAC), sise avenue L1, numéro 1, Q/CAC dans la Commune de Ngaliema, ce vendredi 15 décembre 2023 entre 15h00 et 16h00.
2. Les informations à notre possession indiquent qu’une altercation entre monsieur Franck Diongo et les membres des Forces du Progrès de l’UDPS, dans le cadre de la propagande électorale en cours, a été à la base de ces événements malheureux.
3. Dans ce contexte électoral tendu, l’Église du Christ au Congo ne cesse de prêcher l’amour du prochain, l’unité dans la diversité, l’acceptation de l’autre, la tolérance politique et la responsabilité citoyenne.
4. C’est pourquoi, il est inacceptable et intolérable que le temple du Seigneur, construit grâce aux multiples efforts et sacrifices des fils et filles de l’Église, ainsi que l’Institut Technique Professionnel qui forme l’élite de notre Pays, fassent l’objet des actes de vandalisme en pleine ville de Kinshasa, au vu et au su de tout le monde. Plusieurs dégâts collatéraux sont documentés Temple et bureaux des Pasteurs brûlés, l’Institut Technique Professionnel entièrement pillé, et plusieurs autres biens de l’Église emportés.
5. L’Église du Christ au Congo (ECC) condamne avec la plus grande fermeté ces actes irresponsables qui défient Le Trône de Dieu et attirent la malédiction générationnelle à ces auteurs moraux et matériels. Dans Exode 17,16 « Le Seigneur dit: parce que tu as osé lever ta main sur le Trône de l’Eternel, il y aura guerre de l’Eternel contre Amalek, de génération en génération ».
6. L’ECC qui ne tolérera plus qu’un seul de ses lieux sacrés ou qu’une de ses infrastructures soit victime d’une quelconque barbarie, exige à cette organisation (Forces du Progrès) une réparation immédiate du temple et ses ustensiles, des bureaux des Pasteurs ainsi que l’Institut Technique Professionnel.
7. L’ECC demande aux autorités politico-administratives et judiciaires, notamment le Vice Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, le Ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux ainsi que le Procureur Général de la République de prendre, chacun en ce qui le concerne, des mesures nécessaires en vue de réhabiliter l’Église locale susmentionnée dans ses droits et de diligenter des enquêtes afin que les auteurs de ces actes ignobles répondent devant la Justice.
8. L’ECC saisit cette occasion pour renouveler son appel à la paix aux fils et aux filles du Pays à quatre jours seulement des élections du 20 décembre 2023. Elle interpelle tous les leaders politiques au sens de responsabilité et à l’encadrement de leurs militants.
Puisse l’Esprit du Seigneur illuminer les yeux de nos cœurs pour que nous voyions le degré de la menace qui pèse sur notre destin commun.
Fait à Kinshasa, 15 décembre 2023
Rév. Dr. André-Gédéon BOKUNDOA-bo-LIKABE, Président National, Représentant Légal