Pendant que la hiérarchie des FARDC revoyait sa disposition militaire, remplaçant certains commandant en conflit avec la légalité, certains éléments s’écartaient des prescris de la discipline de l’armée, ce qui obligeant la justice militaire de considérer leur égarement. De ce fait, lors des affrontements entre les FARDC et les Maïmaï UPLC à Mangina dans le territoire de Beni, le 07 janvier 2024 des civils ont été tués par balles. Accusés par l’armée de « dérapages et présumé meurtre de 4 civils lors d’un affrontement lundi 8 janvier 2024, entre l’armée régulière et un groupe armé des jeunes combattants Mai – Mai appartenant au député Siwako Kasereka Alain », 6 soldats ont été arrêtés à Mangina (Beni). Située à 30 kilomètres de la ville de Beni, Mangina, a été le théâtre de violents affrontements lundi entre les Forces armées de la République Démocratique du Congo et les miliciens Maï-Maï Baraka. Au moins 9 morts ont été enregistrés dont trois soldats, selon les sources sécuritaires. Et comme effet collatéral des affrontements entre les FARDC et les Maïmaï UPLC, le lendemain mardi 09 janvier 2024, la commune de Mangina a présenté un visage d’une journée morte, sans activités socio-économiques, les portes des boutiques fermées et les cellules Linzo et Buhombo désertées par leurs populations.
Selon le constat d’un reporter du média en ligne ‘actualite.cd, « les victimes étaient encore sur le lieu du drame, notamment dans des maisons à Linzo » et plusieurs militaires et policiers étaient visibles ce mardi au rond-point de Mangina et le long de la route.
Willy Makumi Motosia