24 heures après la publication des résultats définitifs de la présidentielle par la Cour constitutionnelle qui donnent gagnant le Président Félix Tshisekedi avec 73,47%, le rapport préliminaire du consortium panafricain pour la paix qui avait déployé ses observateurs a été remis ce mercredi au ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, qui est aussi un panafricain rompu.
Ce rapport préliminaire renseigne que les élections de 2023 ont respecté les règles de l’art, d’où l’Afrique Subsaharienne doit copier ce modèle avec la mise en contribution d’un centre de vérité a fait entendre Ernest Nounga Djomo, Président Exécutif de ce consortium qui appelle le peuple congolais de se ranger derrière le Président élu, Félix Tshisekedi pour développer ensemble la Rdc, mais de s’abstenir de ceux qui n’aiment pas la patrie
« Nous avons échangé sur ce qui a été positif et négatif. L’objectif pour nous était, entant que panafricanistes, de lui remettre notre rapport préliminaire de notre mission d’observation et échanger sur tout autre domaine de la vie politique africaine. Le message est clair, ce que le peuple congolais a exprimé la démocratie, la vraie et que le président de la République a été élu avec une majorité absolue », Ernest Nounga Djomo, Président Exécutif/Consortium panafricain pour la paix.
D’après le résultat qui a été donné, de manière définitive par la Cour constitutionnelle qui a vu le président aller de 73, 47%, poursuit-t-il, ça voudrait dire que tout a été bien fait et que le peuple congolais qui a choisi son président doit suivre ses leaders charismatiques et s’abstenir de suivre ceux qui n’aiment pas la patrie.
« Parce qu’en fait, le Congo appartient à tous les Congolais et détruire le Congo sera une erreur monumentale. Et si nous entant que panafricanistes nous voyons le Congo, qui est une partie importante de l’Afrique se détruire, c’est notre Afrique-mère qu’on est en train de perdre. Que les gens laissent notre Afrique aller vers son émergence », dit-il.
C’est pourquoi, affirme-t-il, que nous pensons que notre conception est indépendante. Nous n’avons pas de pression. Nous disons à tous nos interlocuteurs ce que nous pensons de l’Afrique, ce que l’Afrique doit être. Le ministre a été aussi très clair. Ce que les gens nous ont amené en leur temps à copier, nous ne voulons plus de ça. Nous ne voulons plus d’une Afrique où toutes les décisions se prennent à Washington ou à l’Union européenne. Nous voulons une Afrique qui est dirigée par les Africains pour les peuples Africains.
De son côté, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a quant à lui insisté sur la mise en place des réformes qui tiennent des réalités africaines; d’où une démocratie à l’africaine doit passer par une forte sensibilisation de la classe politique du continent noire a-t-il ajouté. Cette réflexion a beaucoup réjoui ses hôtes.
Signalons que ce rapport préliminaire fait aussi des recommandations à la Centrale Électorale et au Gouvernement congolais.