Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a fait le point de l’état et l’administration du territoire national dominés par la poursuite des opérations militaires dans le cadre de l’état de siège en provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
L’état d’esprit de la population demeure calme, et a été notamment marqué par l’accueil favorable de l’opinion consécutif à la résolution pacifique du conflit intercommunautaire Teke-Yaka; La relance de la diplomatie régionale à la recherche de la solution à la crise sécuritaire dans la partie Est du Pays, consécutive à la rencontre de Lusaka avec la SADC, et la visite du Président de la République du Soudan du Sud, M. Salvakiir, en sa qualité de Président en exercice de l’East African Community (EAC) ; La montée des tensions entre les populations et les exploitants miniers / Chinois d’une part, et les éleveurs étrangers « Mbororo », d’autre part, dans les provinces de Bas et Haut- Uélé.
Sur un autre volet, il a fait part au Conseil de la concertation convoquée pendant trois jours, soit du 23 au 25 mars 2024, dans les installations de son Ministère, avec les principaux protagonistes au conflit intercommunautaire Teke-Yaka ainsi que les Chefs Coutumiers de l’espace Grand Kasaï et du Kongo-Central, venus en arbitrage et témoins de l’entente entre les parties en conflit.
Au terme de ces assises, les deux communautés ont formulé les recommandations qui seront soumises au Président de la République à l’instar d’un Acte d’Engagement Global et Inclusif pour la Paix et la Stabilité dans les provinces de Mai-Ndombe, Kwilu, Kwango, Kinshasa et Kongo-Central, lequel Acte d’Engagement sera signé solennellement par les parties en conflit devant l’Autorité Suprême en vue de consacrer la fin des hostilités et le début de la restauration de la paix et de l’autorité de l’Etat.
Au sujet du banditisme et de la criminalité dans quelques villes, il a informé le Conseil du lancement imminent d’une opération de grande envergure dénommée « Panthère Noire », conduite par la Légion Nationale d’Intervention (LNI), en appui aux Unités territoriales. Le bien-fondé de cette opération se justifie par le fait que la Légion Nationale d’Intervention, comme réserve générale de la Police Nationale, a pour mission de renforcer les Commissariats Provinciaux lors d’émeutes ou toutes autres opérations de police.