Maladie de variole de Singe au Sud-Kivu : 68 malades se partagent 17 lits au centre hospitalier de Karanda

image_printIMPRIMER

La variole de singe, également appelée Monkeypox, est une maladie virale qui touche principalement les primates, mais qui peut également être transmise à l’homme. Ces dernières semaines, le territoire de Kabare, au Sud-Kivu, fait face à une augmentation alarmante des cas de variole de singe, notamment dans la zone de santé de Miti-Murhesa.

Selon le président de la société civile de Bughore, Justin Mulemangabo, la situation est critique. Actuellement, 68 malades se partagent seulement 17 lits au centre hospitalier de Karanda à Kavumu. Le manque de personnel soignant et de matériel médical adapté complique davantage la prise en charge des patients.

 

Face à cette urgence sanitaire, la société civile de Bughore en appelle aux autorités locales et nationales pour mettre en place des mesures d’urgence afin de soutenir les malades et le personnel soignant. Justin Mulemangabo demande notamment la mise en place de centres de traitement dédiés à la variole de singe, ainsi que l’envoi d’une équipe médicale renforcée pour faire face à l’afflux de nouveaux cas.

 

Par ailleurs, les sources hospitalières n’ont ni infirmé ni confirmé cette information, mais la réalité sur le terrain est indéniable : les cas de contamination à la variole de singe sont en constante augmentation et la situation risque de rapidement devenir incontrôlable si des mesures adéquates ne sont pas prises rapidement.

 

L’urgence d’une réponse adaptée

 

Alors que la variole de singe continue de se propager dans la région, il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour limiter sa propagation. La société civile de Bughore appelle à une mobilisation collective pour endiguer la progression de la maladie et venir en aide aux personnes touchées.

 

La crise sanitaire qui touche actuellement le territoire de Kabare ne peut être résolue uniquement par les acteurs locaux. Une intervention nationale et internationale est nécessaire pour soutenir les efforts de prise en charge des malades et de prévention de la propagation de la variole de singe.

 

En ce moment crucial, la société civile de Bughore reste mobilisée et déterminée à faire entendre la voix des malades et du personnel soignant. L’urgence est à l’action, et seule une réponse collective et coordonnée pourra permettre de surmonter cette crise sanitaire majeure.

 

EUGIDE ABALAWI NDABELNZE

Suivez nous:
Pin Share

Lequotidien

Related Posts

  • LequotidienLequotidien
  • novembre 22, 2024
  • 0 Comments
  • 3 minutes Read
Face à la croissance du taux de mortalité maternelle et infantile: Les Agences des Nations unies lancent le programme « Chaque femme, chaque nouveau-né partout »

Les Agences des Nations unies ont lancé, mardi à Dakar, capitale de la République du Sénégal, le programme de consultation régionale dénommé « Chaque femme, chaque nouveau-né partout », par lequel les acteurs concernés ont l’ambition d’apporter des réponses indiquées au…

LIRE LA SUITE

  • LequotidienLequotidien
  • novembre 22, 2024
  • 0 Comments
  • 6 minutes Read
Selon l’UNICEF: Un avenir difficile attend les enfants en 2050 

L’avenir de l’enfance pourrait basculer, à moins que des mesures urgentes ne soient prises pour préserver les droits de l’enfant dans un monde en pleine mutation, alerte le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) dans son nouveau rapport phare publié…

LIRE LA SUITE

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Other Story Content

RSS
Copy link
URL has been copied successfully!