À Fataki, en Ituri, des milliers de personnes fuient l’insécurité dans leurs villages. Une insécurité créée par les divers groupes rebelles dont les ADF/Nalu et d’autres locaux à la solde des étrangers et qui tuent leurs propres frères !
Ce qui fait qu’à ce jour, des villages entiers se sont vidés de leur contenu. Car, leurs populations ne trouvent mieux que se réfugier près de la base de la MONUSCO, rassurés par la présence des Casques bleus népalais.
Ce qui rend encore difficile la vie des ces compatriotes dont le seul péché est d’appartenir à la Nation congolaise, à Fataki et à la Province de l’Ituri.
Triste, alors triste de constater que des paisibles citoyens qui vivraient paisiblement sur leurs terres, sont aujourd’hui condamnés à l’errance sociale pendant que certains politiciens congolais s’amusent, surtout ici à Kinshasa, à ne pas prendre la mesure du désastre, de la vie de leur concitoyens.
Ils sont nombreux, notamment ici à Kinshasa, qui s’évertuent à saper les actions visant la cohésion nationale, l’unité du pays et le resserrement des rangs pour mettre un terme à la crise.
Cherchant à tout prix à avoir la cerise sur leurs gâteaux, du reste, « arrachée » de la manière que l’on sait, ils s’évertuent à prendre le Chef de l’Etat en otage, pourvu que leurs intérêts financiers et économiques soient sauvegardés.
Par leur manœuvres politiques et jongleries scélérates, ils se réjouissent de cette situation d’insécurité pour trouver leur gain dans des commerces illicites des matières précieuses qu’ils « pompent » à travers leurs acolytes basés dans la partie Est et Orientale du Pays.
Pourtant, cette insécurité donne des insomnies au que Numéro 1 d’entre les Congolais qui fait du retour de la paix, son cheval de bataille. Mais, malheureusement, pensons-nous, certains caciques, avides de lait et du miel n’ont que faire de son souci majeur, au risque de perdre avantages, prébendes et autres festins fastes.
Félix Tshisekedi a donc tout intérêt à regarder, et il le fait, la misère de ses propres Fils et Filles vivant désormais dans l’errance sociale, en arrachant à tout prix, la pacification du pays. Cela passe, inéluctablement, par certains préalables dont la diplomatie agissante sur le plan international, le renforcement des capacités, toutes options confondues de l’Armée nationale et le resserrement des rangs en interne. Chose que certains caciques ne veulent pas entendre parler.
Dommage pour le politique congolais !
Willy Kilapi