Une délégation des cadres et agents de l’Office National du Tourisme séjournant à Muanda dans la province du Kongo Central, du 4 au 8 octobre courant, a reçu des mains du chef de village Muanda et ses pairs, quelques patrimoines touristiques retraçant la traître négrière de triste mémoire. Il s’agit de la marmite, la chaîne, et le trou de stockage des esclaves pour des fins purement touristiques.
Conduite par le Directeur des Investissements, Partenariat et Patrimoine Touristique, Bokoso Mbo Alain, la délégation a été témoin de cette cession par un acte d’engagement signé par le chef du village Henry-Michel Futi et ses notables à l’ONT qui représente ici, l’État Congolais.
Satisfait de la manière dont les choses se sont déroulées, le chef du village Muanda n’a pas caché sa joie :
« Il était plus que temps pour le village de remettre ces objets longtemps gardés à l’État, via l’Office National du Tourisme pour une bonne prise en charge et une bonne visibilité du village », a-t-il dit.
Abondants dans le même sens que leur chef, les notables qui étaient présents ont en outre souhaité bon vent à l’ONT dans sa noble mission, celle de faire rayonner le tourisme congolais auprès de tiers et par ricochet, faire rayonner le village Muanda.
Ainsi, pour immortaliser ce moment, et surtout de manière traditionnelle, quelques litres de vin de palme, quelques noix de cola, une bouteille de whisky et quelques paquets d’eau ont été remis à ces notables, question d’honorer le village via ses ancêtres.
Il sied de relever que ce patrimoine remis à l’Office va aider non seulement les étrangers lors de leur visite de s’imprégner de l’histoire de notre pays, mais aussi tous les autochtones de mieux connaître ladite histoire.
Par ailleurs, une autre cession est en cours de finalisation. Il s’agit de deux épaves de premières voitures de l’homme d’affaires Allemand, monsieur FISHER qui, jusqu’à ce jour se trouvent dans son ancienne résidence occupée ce jour par la Société de Culture Agricole de Mayombe, SCAM en sigle.
La résidence étant dans un état de détérioration très avancé, mettre ces vestiges à l’abri est la préoccupation de l’Office Nationale du Tourisme.
Sylvie Bambi