Le Président de la République a exprimé sa satisfaction à la suite de la brillante élection de la République Démocratique du Congo, notre pays, au Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies pour le mandat 2025-2027. Comme il n’a cessé de le rappeler devant les différentes tribunes des Nations Unies notamment à New-York comme à Genève et au Segment de haut niveau du Conseil des droits de l’homme auquel il a personnellement participé en février 2023, notre engagement à améliorer la gouvernance des droits de l’homme procède de notre conviction en tant que peuple qui croit en un Etat de droit, libre, démocratique et uni.
Tout en dénonçant une entreprise de désinformation et une campagne mensongère tendant à minimiser les efforts consentis par notre pays en matière des droits de l’homme, le Président de la République a rappelé quelques progrès majeurs accomplis sous son leadership. Il s’agit notamment de :
– La promulgation de la Loi n° 22/065 du 26 décembre 2022 portant protection et réparations des victimes de violences sexuelles liées au conflit et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, suivie de la création du FONAREV dédié aux réparations des victimes et de la création, pour les réformes dans le secteur de justice transitionnelle, de la CIA-VAR placée sous son autorité directe ;
– La promulgation de la Loi n° 22/030 portant protection et promotion des droits des peuples autochtones pygmées en République Démocratique du Congo afin de faciliter leur intégration dans la Communauté nationale et internationale et d’assurer ainsi l’égalité des chances envers ce peuple ;
– La Loi organique n° 22/003 du 3 mai 2022 portant protection et promotion des droits des personnes vivant avec handicap ;
– La Loi n° 23/027 du 15 juin 2023 relative à la protection et à la responsabilité du défenseur des droits de l’homme en République Démocratique du Congo.
Dans l’objectif de renforcer notre communication sur cette question au niveau national et international, le Président de la République a décidé de la convocation, sous son autorité, d’une réunion urgente de haut niveau, regroupant tous les Ministres sectoriels et autres structures concernées qui s’y pencheront activement afin de réfléchir sur la situation des droits de l’homme et de préparer un rapport circonstancié, détaillant les actions urgentes à mettre en place pour répondre efficacement aux critiques dont nous faisons l’objet.