Thérèse Kayikwamba Wagner a réuni les Ambassadeurs des pays membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, du Conseil de sécurité des Nations Unies, de l’Union africaine, de l’Union européenne et la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies.
Il était question d’évaluer le cessez-le-feu entré en vigueur le 4 août dans le cadre du processus de Luanda qui avait suscité de nombreux espoirs. La Ministre d’Etat, Ministre aux Affaires étrangères, Coopération internationale et francophonie, a relevé que, même si ce cessez-le-feu était largement suivi, une certaine contradiction est perceptible entre le discours public du Rwanda et les actions sur le terrain à savoir la prise de certaines localités et la supervision de cette prise avec les zones minières.
La Cheffe de la Diplomatie congolaise a donc interpellé, une fois de plus, la Communauté internationale sur le fait que le Rwanda ne soit pas toujours indexé publiquement pour l’exportation des minerais provenant des zones de conflit.
Elle a également dénoncé la confusion entretenue par une certaine presse internationale sur le retrait des forces négatives coupables de brouillage GPS présenté comme une levée des mesures de défense du Rwanda. Thérèse Kayikwamba Wagner a attiré l’attention du risque d’expansion du conflit au niveau régional d’où la nécessité d’un mécanisme de justice régionale et de la mise en exergue de la responsabilité du Conseil de Sécurité de faire respecter la Charte des Nations Unies.
Concernant l’évolution du processus de Luanda, il était prévu, mardi 05 novembre 2024 à Goma, le lancement du Mécanisme de vérification Ad hoc renforcé.
JMNK