Lequotidien
Le Dojo du club de Luttes Delta Force, situé dans l’enceinte de la maison communale de Ngiri-Ngiri, a servi de cadre à l’ouverture de la saison sportive 2022-2023 de Luttes à la Fédération Congolaise des Luttes Associées ‘’Fécolutta’’, le samedi 18 mars 2023. Tout s’est passé dans une ambiance festive.
M. Nsudidi, délégué de l’administration des sports a, au nom du ministre des sports prononcé la formule protocolaire d’ouverture de saison sportive. C’était en présence du SGA Honoré Mazombo, délégué du Comité Olympique Congolais, de M. Erick Kinzambi, président de la Fédération Congolaise des Luttes Associées ‘’Fécolutta’’ qu’entouraient ses proches collaborateurs notamment le SG Pitchou Bakambo et autres sans oublier la présence de nombreux lutteurs et de nombreux férus de la Lutte.
Le public a suivi tour à tour l’adresse du président Erick Kinzambi aux lutteurs et à l’assistance. L’ouverture de la saison sportive par M. Nsudidi et quelques combats d’exhibition qui ont tenu en haleine le public.
Face à la Presse sportive, le président Erick Kinzambi a exprimé ses sentiments de joie en ces termes : ‘’Quand vous avez une responsabilité surtout dans le domaine de sport, il faut savoir respecter vos obligations. C’est un exercice normal d’une fédération en début d’année, d’ouvrir la saison pour permettre aux pratiquants d’exercer dans les règles’’.
Pourquoi depuis 2 ans la Fécolutta n’organise pas le championnat national ? M. Erick Kinzambi répond : ‘’Nous avons hérité d’un comité bicéphale. Tout le monde sait qu’avant notre avènement, la lutte ne se pratiquait presque plus en RDC. Comme il y avait deux comités, les ligues ne savaient pas à quel comité se fier. Il y a eu ce problème. A notre avènement, on s’est réuni, on a un seul comité de la Fécolutta. Nous nous battons. La RDC est grande. L’année passée on était au Katanga, ce n’est pas la grande ligue mais c’est l’une des ligues où la lutte se pratique normalement. Elle a organisé le championnat et l’assemblée. Tandis que dans les autres provinces, cette léthargie est encore en train de persister. Nous sommes en train de travailler dès le début de la semaine prochaine on va voir s’il des comités à corriger, s’il y a des choses à faire. Nous voulons que cette année les choses marchent normalement. On a quand même fait deux ans et on sent qu’il y a d’autres personnes qui sont en train de dormir. On doit les réveiller. Et vous verrez les choses vont marcher normalement’’.
Antoine Bolia
