La sensibilisation sur les Aflatoxines et leur contrôle par l’utilisation d’Aflasafe RDC 01 au centre d’un atelier 

image_printIMPRIMER

L’AFLASAFE RDC 01 qui réduit la contamination par l’AFLATOXINE du maïs, de l’arachide, du sorgho, de la farine de manioc à l’Est du pays, du lait, du poisson, de la viande, du soja et d’autres produits constitue désormais une aubaine pour les agriculteurs, exportateurs et consommateurs en République Démocratique du Congo.

Cette déclaration a été faite par le ministre du Commerce Extérieur, ce jeudi à Kinshasa à l’ouverture de l’atelier national de sensibilisation et d’information sur les aflatoxines et leur contrôle par l’utilisation d’Aflasafe RDC 01 organisé par l’institut International d’ Agriculture Tropicale (IITA) dans le cadre du Projet Intégré de Croissance Agricole dans les Grands-Lacs.

Revenant sur sa mesure interdisant l’entrée , la consommation, la commercialisation et distribution de 8 marques de farine de maïs contaminée à l’aflatoxine en provenance de la Zambie dans le souci de préserver la santé humaine et animale, Julien Paluku Kahongya a réitéré sa ferme détermination de doter l’Office Congolais de Contrôle (OCC) des laboratoires ultramodernes certifiés à travers le pays pour bien se rassurer de la qualité et de la conformité de tous les produits qui sortent et entrent en République Démocratique du Congo, et cela, tout saluant l’existence aujourd’hui de l’AFLASAFE RDC 01 qui réduit le taux de contamination à plus de 80%.

« En ma qualité de ministre du Commerce extérieur, garantir par le contrôle la qualité des produits à l’importation et à l’exportation pour qu’ils répondent aux normes et standards de la technique sanitaire, phytosanitaire et des consommations saines en général, la consommation sociale, est une responsabilité importante de mon ministère. Sur le plan national, sur le plan national, le ministère exerce cette responsabilité à travers l’Office congolais de contrôle (OCC), comme l’a si bien rappelé tout à l’heure M. le Directeur, un établissement public à caractère technique et scientifique créé par l’État congolais », dit-il.

Notre pays, la RDC, est membre de l’Organisation mondiale du commerce, OMC, institution de tiers qui régule le commerce international par des règles consensuelles appelées accords commerciaux. C’est dans ce cadre que l’accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires de l’OMC a pris place pour s’imposer à tous les acteurs du commerce mondial en donnant des orientations précises sur les dispositifs qui garantissent la protection des produits alimentaires.

S’agissant spécifiquement de la question qui fait l’objet de cet atelier, il importe donc de noter que l’Office congolais de contrôle prend en charge le contrôle des mycotoxines en général et des aflatoxines en particulier grâce à ces laboratoires de microbiologie. C’est pour cela qu’à mon arrivée à la tête du ministère du Commerce extérieur, après un tour complet des états des lieux des services et institutions sous tutelle, j’ai fait de la modernisation des laboratoires de l’Office congolais de contrôle et leur certification internationale une de mes priorités stratégiques et opérationnelles. Nous avons donc l’ambition de construire, réhabiliter, équiper et doter d’une expertise technique de pointe le principal laboratoire de l’Office congolais de contrôle dans le pays, à commencer par un laboratoire ultramoderne de référence ici même à Kinshasa.

Le commerce, tant au niveau des échanges à l’interne qu’au niveau bilatéral, régional ou international, recourt donc à des systèmes de contrôle systématiques de qualité. Avoir un produit comme la Flasaf, qui permet de réduire très sensiblement la contamination par les aflatoxines, afin d’avoir des récoltes très saines et donc une aubaine aussi bien pour les producteurs agricoles que pour les commerçants de produits alimentaires et nous-mêmes les consommateurs.

AFLATOXINE, une menace pour la santé publique

Pour le Ministre d’ ETAT, Ministre de l’Agriculture et Sécurité Alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, l’AFLATOXINE constitue une menace pour la santé publique et impacte négativement la production et les exportations; d’où la sensibilisation et la conscientisation des parties prenantes est très importante, mais aussi la mobilisation des partenaires pour appuyer la production et la distribution d’AFLASAFE RDC 01 a-t-il ajouté

Cet atelier est très important pour permettre à ce qu’on puisse vulgariser les produits AlphaSat RDC01. Ce produit est très important pour permettre à ce qu’on puisse protéger nos produits agricoles. Par exemple le maïs, le manioc, ainsi de suite.

« Nous pouvons les protéger pour les amener dans le commerce au niveau national et au niveau régional et international. Vous savez, lorsque nous consommons par exemple les arachides, vous allez trouver dans les arachides, il y a toujours des arachides pourris. Toutes ces arachides pourris-là contaminent les autres arachides. Nous les trouvons dans des coques et lorsque vous les consommez, vous êtes attaqué par des champignons. Et ces champignons-là causent des maladies. Et ces maladies sont des maladies qui peuvent tuer et qui tuent sérieusement la population sans le savoir.

Beaucoup de gens ne connaissent pas qu’il y a des produits, il y a la flactocine dans les produits que nous consommons. Parce que si le maïs c’est pour voir c’est difficile. Mais si l’arachide c’est très facile lorsque vous consommez, l’arachide vous devez faire très attention. Vous pouvez vous contaminer. Alors c’est pourquoi ces produits ont été fabriqués pour permettre à ceux que nous puissions protéger nos cultures et nos produits.

Lorsque nous allons organiser notre production au niveau national, que nous soyons compétitifs et que nous puissions vendre au niveau des autres pays. Comme vous le savez, la RDC est entourée par neuf pays. Nous pouvons vendre des produits de qualité et de grande valeur. C’est ça le but de cet atelier. C’est pour sensibiliser la population pour qu’elle puisse savoir que le gouvernement a trouvé une solution au problème de la flactocine. Que l’agriculteur puisse connaître qu’il y a des produits que nous pouvons utiliser sur place en RDC. C’est un produit made in RDC. Donc nous devons être fiers d’utiliser notre propre produit qui est très efficace à 80%, insiste-t-il.

 

 

 

Suivez nous:
Pin Share

Related Posts

  • LequotidienLequotidien
  • décembre 22, 2024
  • 0 Comments
  • 2 minutes Read
Le Palu adhère à la réforme constitutionnelle initiée par le premier citoyen de la Rdc

Dans une déclaration politique lue par son Secrétaire général ad intérim, Secrétaire permanent et porte-parole, Dolein Nkashama, ceci après une réunion extraordinaire du Bureau Politique de cette formation politique tenue ce samedi 21 Décembre 2024 ; le palu adhère à la…

LIRE LA SUITE

  • LequotidienLequotidien
  • décembre 22, 2024
  • 0 Comments
  • 2 minutes Read
Le Président de la CAF reçu par Yoweri Museveni, Président de la République d’Ouganda

Dans le cadre d’une visite officielle de deux jours dans les trois pays hôtes du Championnat d’Afrique des Nations TotalEnergies 2024 (« CHAN »), le Président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Dr Patrice Motsepe, a été reçu par Son…

LIRE LA SUITE

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Other Story Content

RSS
Copy link
URL has been copied successfully!