Le commissariat provincial de la police nationale congolaise ville de Kinshasa a mis la main sur 18 présumés bandits à main armée.
En majorité, ce réseau est composé des policiers et quelques militaires.
Selon le Commandant de la police ville de Kinshasa, les hommes en uniforme sont poursuivis pour des visites domiciliaires indésirables, des déviations des missions et violation des consignes.
« On ne peut pas prétendre mettre de l’ordre dans la société alors qu’on est incapable de le faire chez soi.
C’est cette particularité des éléments de la police nationale ou des forces armées, qui se comportent mal qui a fait l’événement de ce jour. Il y’en a ceux qui sont dans des visites domiciliaires indésirables, d’autres dans des déviations des missions et d’autres dans des violations des consignes », a fait savoir le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba.
Parmi ces malfrats, quelques éléments des forces de l’ordre surnommés “Poustura” à cause de la tracasserie qu’ils commettent au paisible citoyen.
« Ils roulent à moto, extorquent puis ravissent tout ce qu’ils trouvent en chemin. Donc ce sont des bandits qui se retrouvent dans les différents services, camouflés comme des brebis mais qui sont galeuses », a déclaré le numéro un de la police à Kinshasa.
La sécurité des personnes et de leurs biens étant un processus, le chef de la police rassure que les dispositions sont prises pour mettre la main à tous les auteurs des actes déviants.
« Nous sommes entrain de les découvrir et les arrêter jusqu’à leur dernier retranchement pour la tranquillité publique dans la ville de Kinshasa », rassure le général Blaise Kilimbalimba.
Ces présumés criminels seront déférés devant la justice, d’autres seront jugés en procédure de flagrance et d’autres seront entendus en procédure normale.
Pour le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, cette présentation est pédagogique.
« C’est un appel aux autres de ne plus s’adonner à des pratiques aussi sales. Ce sont des pratiques qui vont les conduire à la dérive pire, ce sont des mauvaises pratiques qui doivent cesser car à la fin ce sont des condamnations, ce sont des peines », a-t-il martelé.
Notez que 5 armes de guerre ont été saisies entre les mains de ces présumés criminels par la police
Jonsard Mikanda