Si le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, candidat n°20 à sa propre succession, est sûr de l’emporter haut-la-main devant une opposition émiettée et sans discours, les Congolais doivent en même temps élire ceux-là qui doivent accompagner le chef de l’Etat à mettre en œuvre sa vision et sa politique.
C’est dans ce sens que tous les proches collaborateurs du chef de l’Etat sont dans leurs fiefs électoraux pour tenter d’arracher le vote du peuple. Un vote qu’il ne faudra pas donner à n’importe qui, mais à ceux qui méritent et ne coupent pas de pont entre eux et leurs bases respectives.
Dans ce lot se trouve l’Ambassadeur André-Alain Atundu, qui se trouve dans son territoire d’origine, Bumba, province de la Mongala où il bataille dur, pour se faire élire par la population de ce coin de la République.
« Je vous demande de vous débarrasser de la peur pour le 20 décembre », a-t-il calmé des milliers de gens venus à sa rencontre, et qui attendaient de lui les assurances sur la tenue des élections le 20 décembre 2023, conformément au calendrier électoral publié par la CENI.
A l’en croire, tout a un début et une fin. « Il n’y a qu’une seule chose que je suis venu vous demander, c’est l’élection du président de la République le 20 décembre 2023. Il faut élire le président Tshisekedi, parce qu’il a de bons projets pour nous. C’est le cas de la route et du port », dit-il.
Comme la plupart des routes à l’intérieur du pays, celles de Bumba n’échappent pas à la détérioration très avancées et elles constituent une priorité pour le chef de l’Etat. De même, Bumba mérite d’avoir des ports modernes et mieux équipées pour la conservation des poissons, en vue de les vendre à Kinshasa et ailleurs.
Après avoir élu le président de la République, il faut aussi élire ceux qui doivent l’accompagner. C’est ici qu’il leur a rappelé une des chansons de feu Papa Wemba, qui a chanté que ce pays mérite d’être géré par des gens intelligents, sages, forts et patriotes, c’est-à-dire, qui aiment leur pays.
« Je vous demande de me voter à la députation nationale, au n°128 et au n°131 à la députation provinciale, parce que j’ai réuni ce que Papa Wemba avait dit. Après mon élection, je viendrai auprès du chef et par la suite, nous verrons ce qu’il faut faire », promet-il.
L’expérience de l’Ambassadeur André-Alain Atundu sur la scène politique n’est plus à démontrer. Et cette expérience acquise de nombreuses années, il veut la mettre au service de la République, pour permettre au Gouvernement de rencontrer les désidératas de la population et ainsi conduire le pays vers son plein développement.
JMNK