Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, ministre du Genre, Famille et Enfant, a pris part active au dîner d’échanges sur la participation apaisée des femmes au processus électoral, en République Démocratique du Congo, organisé ce jeudi 09 novembre, au salon Congo de Pullman hôtel de Kinshasa, par le groupe de plaidoyer, Voix leadership de la femme, avec l’appui des affaires mondiales du Canada en collaboration avec le Centre Carter.
Prenant la parole, la ministre du Genre, Famille et Enfant a salué l’engagement du chef de l’État et du premier, dans l’accompagnement de la femme congolaise. Elle a également souhaité que toute la communauté accompagne la femme en sa qualité d’actrice politique, pour un processus électoral apaisé,
” Cette initiative du Centre Carter et de l’ambassade du Canada est d’autant plus importante qu’elle participe à la promotion et au soutien à l’égard de la femme congolaise, surtout en ce moment où notre pays est engagé résolument aux élections, au mois de décembre de cette année. C’est pourquoi, je saisi d’abord cette opportunité pour rendre un vibrant hommage à Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, qui ne cesse de s’investir, en vue de la promotion des droits de la femme congolaise et de faire son leadership. D’améliorer d’avantage, aussi bien dans l’espace public que privé », indique-t-elle.
Et d’ajouter que je dois également toute ma haute considération à Jean Michel Sama Lukonde, Premier Ministre et chef du gouvernement, pour son sens managérial à concrétiser la vision du chef de l’État, en matière du Genre et des droits de la femme. « Le rendez-vous de ce jour nous offre une opportunité d’échange, de partage d’informations et de réflexion, afin d’appréhender le défi majeur de la femme congolaise face au processus électoral. En effet, les femmes congolaises que représentent 53% de la population constituent l’électorat majeur et ont un rôle important à jouer dans le processus électoral, entant qu’actrices et candidates, dans la consolidation de la paix pendant la période électorale. D’où la nécessité d’impliquer les femmes pour un processus électoral apaisé “, a souligné la patronne du Genre.
Cependant, les femmes en politique continuent de subir les préjugés qui peuvent migrer vers toutes formes des violences verbales, physiques ou autres issus, dans le cadre de la campagne électorale.
Pour sa part, la présidente du groupe de plaidoyer, Voix leadership de la femme a demandé aux participants d’apporter toute leur expertise, en vue de permettre aux femmes congolaises de bien participer à la prise des décisions.
Soulignons que ces assises qui s’inscrivent dans le cadre de pousser la femme à prendre conscience de son rôle dans le processus électoral, ont connu la participation, des ministres honoraires du Genre, des membres du cabinet du ministère du Genre, Famille et Enfant, députés nationaux et des responsables de la société civile.