
Le 15 mars 2025, la Ministre d’État, Thérèse Kayikwamba Wagner, a pris part à la réunion consultative des Ministres des Affaires Étrangères et de la Défense de l’Autorité de l’Est de l’Afrique (EAC), qui s’est tenue à Nairobi.
Cette réunion a été axée sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Au cours de cette réunion, la Cheffe de la diplomatie a réaffirmé l’urgence de l’action face à la crise en cours.
La Ministre des Affaires Etrangères a souligné la nécessité d’une réponse régionale coordonnée et efficace pour mettre fin à la menace du M23 et restaurer la paix et la sécurité dans la région.
Elle a appelé à la cessation immédiate de tout soutien logistique, militaire ou politique au groupe terroriste, insistant sur le fait que chaque jour sans action renforce l’ennemi et aggrave les souffrances humaines.
La Ministre d’État a également insisté sur le caractère contraignant de la Résolution 2773 de l’ONU et l’impératif de sa mise en œuvre immédiate.
Thérèse Kayikwamba Wagner a réitéré son appel à renforcer les processus de Luanda et de Nairobi, considérés comme les cadres principaux pour la résolution de la crise en RDC. Elle a plaidé pour l’adoption d’une feuille de route claire avec des délais fixes pour la mise en œuvre de mesures clés, telles que le cessez-le-feu inconditionnel, le retrait des Forces de Défense Rwandaises (RDF) et du M23, ainsi que la réouverture des aéroports de Goma et Kavumu, et l’établissement d’un corridor humanitaire pour répondre aux besoins urgents des populations locales.
Lors de son discours, la Cheffe de la diplomatie congolaise a averti que la crédibilité de la Communauté de l’Afrique de l’Est était en jeu.
” Un membre de l’EAC soutenant activement un groupe terroriste opérant sur le territoire d’un autre État membre constitue une menace directe pour la stabilité régionale”.
Elle a plaidé pour une responsabilité collective renforcée et a souligné qu’il ne s’agissait pas d’une demande spécifique à la RDC, mais d’une exigence de cohérence et de crédibilité pour l’ensemble de la région.
Pour la RDC, l’EAC doit prouver qu’elle peut garantir la paix et la sécurité pour ses membres en prenant des décisions fermes et en veillant à leur mise en œuvre effective.
Un appel à des résultats mesurables et vérifiables
Thérèse Kayikwamba Wagner a insisté sur l’importance d’adopter des décisions concrètes et immédiatement applicables, soulignant que l’Histoire se souviendrait de ceux qui auront agi pour la paix et de ceux qui auront choisi l’inaction.
Elle a souligné que des résultats mesurables et vérifiables étaient nécessaires, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre de la Résolution 2773. Elle a aussi évoqué l’importance de nommer des co-facilitateurs transparents, afin de renforcer l’efficacité des processus de paix en cours.
Des déclarations aux actions concrètes
La Ministre d’État a rappelé avec force que les déclarations seules ne suffisent plus. « Le temps des discours est révolu, nous avons besoin d’actions concrètes », a-t-elle affirmé.
Elle a souligné qu’il était impératif que cette réunion aboutisse à des décisions immédiates et précises pour stopper l’escalade du conflit et garantir la stabilité dans la région. Chaque jour de retard dans la mise en œuvre des mesures annoncées serait un jour supplémentaire de souffrances pour les populations.
L’urgence de l’action
Thérèse Kayikwamba Wagner a posé des exigences claires et fermes : une action immédiate pour mettre fin à l’escalade du conflit dans l’Est de la RDC et garantir la sécurité des populations. Elle a conclu en rappelant que l’avenir de la région dépendait de la capacité de la EAC à appliquer rapidement des solutions concrètes.
Pour elle, l’engagement de l’EAC à prendre des décisions concrètes et efficaces sera déterminant pour assurer la paix et la stabilité dans la région.