M. Paul Nsapu, président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), accompagné par ses collègues commissaires, a déposé, vendredi, le rapport annuel d’activité 2022 au Sénat, à travers son président Modeste Bahati Lukwebo. Une cérémonie qui s’est déroulée au bureau du président de la Chambre haute, au Palais du Peuple, à Kinshasa. Elle est intervenue après le dépôt dernièrement du même rapport à l’Assemblée nationale.
“C’est une obligation légale, qui se trouve être soulignée avec force dans la loi organique portant institution, organisation et fonctionnement de la CNDH. L’obligation qui consiste à remettre aux institutions du pays le rapport annuel sur la situation des droits de l’homme et sur nos activités en tant qu’une institution d’appui à la démocratie. Une institution publique qui a comme responsabilité de promouvoir et de protéger les droits humains sur l’ensemble du territoire national”, a déclaré le président Paul Nsapu Mukulu, à l’issue de la rencontre avec le président du Sénat.
Et de poursuivre : “aujourd’hui, nous avons remis au Sénat, à travers le président de cette chambre du Parlement, le rapport 2022, dans lequel il y a cette situation qui est brossée durant cette année, et assorti des recommandations spécifiques pour les dirigeants des institutions, y compris le Sénat”.
“Nous avons déposé, au nom de mes collègues, à chaque institution, à chaque dirigeant de l’institution pour regarder la part qui lui est réservée en termes des recommandations. La primeur, c’est à l’État, à travers ses institutions. Cela ne nous désengage pas, non plus, d’aller vers d’autres situations qui demandent qu’on ait des rapports sectoriels, ponctuels, même trimestriels. L’obligation est qu’à la fin de chaque année, nous devrions absolument produire un rapport à présenter “, a-t-il ajouté.
Le président de cette institution citoyenne a, en outre, précisé que : “le changement qui a eu à la CNDH, l’a été en fin d’année. Alors, durant cette année ici, premier trimestre, nous devrons absolument déposer, soumettre ce rapport annuel 2022 aux institutions du pays “.
Dans les grandes lignes de ce rapport, le numéro un de la CNDH a relevé que ce sont des plaintes, des violations des droits humains et autres recommandations par rapport à cette situation des droits de l’homme qui couvre tous les champs dans le domaine, bien entendu, des droits de l’homme, catégorie par catégorie.
“C’est également par rapport à la situation d’insécurité que connaît le pays, du fait que le Rwanda continue à attaquer la RDC, via les groupes armés qu’il a toujours soutenu. C’est enfin la situation qui prévaut, dans le cadre du contexte politique qui est dominé par la préparation et l’organisation des élections. Une situation qui sera encore examinée à travers d’autres rapports, comme je l’ai dit ci-haut, ponctuels. Ce qui nous attend d’ici la fin de l’année”, a conclu le président de la CNDH, Paul Nsapu Mukulu.