Il n’a pas attendu le pire pour entamer une série de campagnes de sensibilisation à ses administrés du site SOCOPAO après l’alerte lancée par lAgence Nationale de Météorologie et de Télédétection par Satellite (METTELSAT). Celle-ci prévient sur des fortes pluies qui vont s’abattre sur la capitale Kinshasa, dans les jours à venir, si pas sous peu.
En effet, dans un communiqué lancé en direction du pouvoir étatique et des populations, le METTELSAT prévient que « la ville de Kinshasa risque de subir des pluies diluviennes dans les prochains jours ».
Selon Augustin Tagisabo, chef de division de la METTELSAT, « les précipitations exceptionnelles pouvant atteindre 100 millimètres, soit le double d’une ‘pluie normale qui varie à 50 millimètres seront observées ». Comme conséquences, des glissements des terrains, des inondations accrues, des destructions d’infrastructures ainsi que des perturbations économiques.
Le devant des événements
Face à cette alerte, le président de la Commission des victimes du site SOCOPAO, Paul Etaka Enzolo a décidé de précéder les évènements. Il se lance déjà dans une campagne de sensibilisation sur le site SOCOPAO qui couvre de la 1ère à la 12ème rue Limete/Industriel, dans la commune de Limete.
Dans un style simple mais ferme, il prévient les occupants à privilégier l’assainissement de leur milieu respectif et à éviter tout comportement qui frise l’insalubrité, la crasse et les immondices sur le site.
« Je mets en garde tous ceux qui vont aller à l’encontre de l’alerte de la METTELSAT et des instructions que je transmets lors de cette campagne qui va couvrir tout le site. Préservons des vies humaines en gardant notre milieu, notre site salubre. Des mesures draconiennes seront prises à l’encontre des récalcitrants », a-t-il tonné en direction des foyers s’étant installés sur la 3ème rue SOCOPAO,
On rappelle que la dernière pluie diluvienne qui s’est abattue sur la ville de Kinshasa en début de semaine, a fait une dizaine de morts dus à l’écroulement des murs d’habitations et d’écroulement de terrains. A SOCOPAO, Paul Etaka et son équipe ont pris ce drame au sérieux.
Willy K.