Mme Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre d’Etat, ministre aux Affaires Etrangères, Coopération internationale et Francophonie a eu des discussions franches et positives pour de meilleures perspectives avec l’Ambassadeur de la République française en Rdc.
Au cours de cet entretien, ce lundi matin, avec l’Ambassadeur de la République française en RDC, Bruno Aubert, il s’est agi, une fois de plus, d’une rencontre axée sur des questions d’intérêt commun entre la RDC, premier pays francophone d’Afrique, et la France, avec laquelle elle entretient des relations de courtoisie et d’amitié.
Les relations bilatérales entre les deux pays sont axées sur plusieurs domaines de coopération, notamment sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Cet intérêt a été souligné récemment par l’arrivée de l’Envoyé spécial français dans la région des Grands Lacs.
C’était également l’occasion d’évoquer l’incident survenu dans une résidence diplomatique le weekend dernier. Suite à cet incident, le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie a immédiatement publié un communiqué officiel condamnant ces actes de violence à l’encontre d’un diplomate français, et exprimant ses profonds regrets. Ces actes portent atteinte aux conventions internationales qui protègent les membres du corps diplomatique.
En présence du Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation, Jacquemain Shabani, Thérèse Kayikwamba Wagner a assuré le diplomate que des mesures appropriées étaient prises pour éviter que de tels malentendus ne se reproduisent. Elle a souligné l’importance que la République Démocratique du Congo accorde aux relations bilatérales avec la France, relations qui existent depuis plusieurs années.
Apaisé par cet échange qu’il a jugé très positif, Bruno Aubert affirme que la coopération entre la RDC et la France, qui couvre plusieurs axes importants et diversifiés, doit être préservée à tout prix.
« C’était en définitive un entretien très positif, en ligne directe avec la qualité des relations qui lient nos deux pays, encore plus depuis ces dernières années où nous avons eu la visite du Président Macron à Kinshasa et celle du Président Tshisekedi à Paris en moins de deux ans, donc nous travaillons sur des sujets de coopération importants et il n’est pas admissible qu’un incident de cette nature vienne entacher ou troubler nos bonnes relations de travail et d’amitié. »