En mission de service à Genève, le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, Isaac Jean-Claude Tshilumbayi n’a pas manqué de réagir face aux accusations contre lui, d’avoir congédié le personnel féminin de son cabinet. Il a jugé des ridicules, ces accusations non fondées de la part de ces détracteurs informations répandues et les terroristes du clavier dans les réseaux sociaux. Pire, qu’il ne cotise pas dans son parti politique, Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS. De fausses allégations, selon son intervention.
“D’abord, ce sont des affirmations très ridicules pour des individus qui se font passer pour des journalistes. Moi, je pensais qu’à l’Université, on apprend et que pour les professions comme la presse, il y a des enseignements de critique historique et qui pouvaient former, dresser des journalistes consommables pour une société qui se veut comme la nôtre.”, a-t-il lancé, avant de précise, “En premier lieu, je note que je n’ai pas de cabinet, ça c’est la première chose parce que le Président de l’Assemblée nationale devra prendre une décision de nomenclature afin de permettre aux membres des bureaux d’avoir des cabinets. Deuxième élément, le personnel provisoire qui travaille avec moi est exactement composé de six femmes et cinq hommes, en celà compris mon assistante qui travaille avec moi, à mon bureau. Et cela est vérifiable, d’autant plus que les dames que j’ai à mon bureau, ce sont des personnes connues ici, de mon parti, des personnes qui ont fait de très bonnes études que j’ai sélectionnées avec toute la rigueur qu’il faut. Et que je n’ai vu aucune dame qui est venue demander l’emploi chez moi, encore que je n’ai pas l’obligation de prendre quelq’un, tout simplement parce que le critère de sa sélection s’appelle femme. Et j’estime que la composition actuelle de mon cabinet provisoire répond aux normes de moralité et d’expertise, ainsi que de rentabilité parce que je n’ai pas recruté des personnes peu ou mal formées. J’ai recruté des personnes avec des qualités qui ressemblent aux miennes, et je crois qu’elles me rendent un bon service pour le moment. Je sais qu’il y a des gens habitués à imposer peut-être un climat de travail de cette nature là, ceux qui ont leurs copines et qui pensent que probablement que j’aurais dû remplir mon cabinet des personnes ainsi, et ce, sur base des critères qui ne sont pas commodes”, a indiqué la deuxième personnalité de la Chambre basse du parlement congolais.
Jean-Claude Tshilumbayi a précisé en outre, que “pour le moment, c’est ce que j’ai. J’ai six dames et six messieurs qui rendent de très bons services et je n’ai pas besoin d’une dame de plus parce qu’elle sera de trop. Il y a déjà équilibre dans mon cabinet entre hommes et femmes.”
S’agissant du respect à la hiérarchie de son parti l’UDPS, le professeur Me Isaac Jean-Claude Tshilumbayi a affirmé, qu’il reste soumis aux idéaux du parti.
“Je suis totalement soumis à mon parti. Des personnes que j’ai dans mon cabinet sont toutes du parti et des cadres respectueux du parti, des personnes connues de tout le monde en commençant par mon Chef de cabinet. Il est un Secrétaire national en fonction du parti. Les autres conseillers que j’ai, j’en ai tiré un dans la fédération du parti Kongo-central, qui est un haut cadre, membre du Comité fédéral Matadi et Vice-président par ailleurs. Un autre, je l’ai tiré de la fédération de Goma,un haut cadre et membre du Comité fédéral. Il y a aussi un membre de la CEP, la structure organisationnelle des élections au parti. J’ai un jeune qui est un parlementaire debout, très bien connu et sélectionné pour ce critère là, surtout étant une personne très bien formée. Et même quand vous allez dans le personnel non officiel qui est autour de moi, c’est des gens exclusivement du parti et pas de gens de fabrication, mais plutôt des personnes très bien connues du parti. Pour dire que jusqu’à présent je n’ai pas reçu les recommandations du parti et que j’ai insisté ici que je travaillais avec un cabinet provisoire”, a-t-il fait observer.
Et de poursuivre: “Et d’ailleurs vous vous rappelez que les gens ne se sont pas arrêtés là, j’en ai même entendu dire très honteusement que je ne payais pas les contributions au parti. A ce propos, si je ne me trompe, je suis l’unique député qui a payé ses contributions dès le premier mois d’entrée en fonction parce que j’ai des bordereaux et la questeure de l’Assemblée nationale peut le prouver parce que je suis un personnage très civilisé. Je sais que, je suis issu d’un parti et qu’il y a des principes et des règles que je me dois de respecter. Et donc, je ne me soumettrai pas aux chantages de personnes qui estiment qu’elles devraient absolument faire partie de mon cabinet alors même que je ne les connais. Tout simplement parce qu’elles sont femmes et seules à l’être et je ne peux pas l’accepter.
Au sujet du nom de son épouse, l’honorable Isaac Jean-Claude Tshilumbayi s’est dit choqué d’entendre son nom mêlé à cette campagne de sape.
“Vous êtes une presse très respectable, vous pouvez vérifier qui est cette femme que moi j’ai eu à embaucher à mon cabinet et que j’ai chassée ou que mon épouse a chassée tout simplement parce qu’elle est femme. Mon épouse c’est une dame responsable, elle est Enseignante à l’Université, ce n’est pas une dame qui chancelle, elle est Officier de migration à la DGM. C’est un Inspecteur qui a beaucoup à faire que d’aller s’occuper de débats de caniveau comme cela”, a-t-il conclu.
Mboshi