Le président des Etats-Unis Joe Biden a présenté dimanche depuis la Maison Blanche une politique en trois volets, alors que les forces d’opposition en Syrie ont pris le contrôle de la capitale, mettant en garde contre les menaces des extrémistes.
Le président des Etats-Unis Joe Biden a présenté dimanche depuis la Maison Blanche une politique en trois volets, alors que les forces d’opposition en Syrie ont pris le contrôle de la capitale, mettant en garde contre les menaces des extrémistes.
Bachar al-Assad a quitté la Syrie et a démissionné de son poste de président du pays, tout en appelant à un transfert pacifique du pouvoir, a déclaré dimanche le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
S’exprimant depuis la salle Roosevelt de la Maison Blanche, M. Biden a affirmé que son gouvernement aiderait à repousser les menaces potentielles contre les partenaires des Etats-Unis dans la région, notamment la Jordanie, le Liban, l’Irak et Israël, “pendant cette période de transition”.
Deuxièmement, les Etats-Unis aideront à assurer la stabilité “dans l’est de la Syrie, en protégeant tout le personnel, notre personnel, contre toute menace” et en maintenant la mission américaine contre le groupe extrémiste connu sous le nom d’Etat islamique d’Irak et de Syrie (EI), a ajouté le président.
“Nous sommes lucides sur le fait que l’EI essaiera de profiter de tout vide pour rétablir ses capacités et créer un refuge. Nous ne laisserons pas cela se produire”, a assuré M. Biden.
Troisièmement, les Etats-Unis “s’engageront avec tous les groupes syriens, y compris dans le cadre du processus mené par les Nations Unies, pour établir une transition sans le gouvernement Assad”.
Avec moins de deux mois de mandat, il est difficile de savoir dans quelle mesure l’administration Biden sera en mesure de mettre en œuvre la politique annoncée.
Donald Trump, le futur président qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a également réagi à l’évolution rapide de la situation en Syrie, appelant les Etats-Unis à ne pas intervenir.
“Quoi qu’il en soit, la Syrie est un gâchis, mais elle n’est pas notre amie, & LES ETATS-UNIS N’ONT RIEN A Y FAIRE. CE N’EST PAS NOTRE COMBAT. LAISSONS LES CHOSES SE DEROULER. NE PAS S’IMPLIQUER !” a écrit M. Trump sur son réseau social Truth Social samedi matin.
Samedi également, Jake Sullivan, conseiller de M. Biden en matière de sécurité nationale, a confirmé lors d’un forum sur la défense en Californie que les Etats-Unis ne s’impliqueraient pas militairement dans la lutte actuelle en Syrie.