
Ces derniers temps, la presse fait état d’une certaine tension qui règne au sein du Conseil Supérieur de l’Audiovisionnel et de la Communication (CSAC). Un climat malsain entretenu par certains Hauts conseillers qui reprochent, à travers un document circulant sur les réseaux sociaux, au Bureau de cette institution d’appui à la démocratie, notamment de gérer de manière opaque, les fonds publics mis à sa disposition.
Pour ne pas laisser prospérer cette campagne de presse menée contre le Bureau dont il fait partie, le Vice-président du CSAC, Bruno Mbolison, est sorti de sa réserve en faisant une mise au point, via le journal de Top Congo FM.
Il a d’abord réagi à l’audition par le Conseil National de la Cyberdéfense, une structure spécialisée rattachée à la Présidence de la République de trois membres du CSAC.
Structure spécialisée rattachée à la Présidence de la République
A ce sujet, le numéro deux du CSAC dit ne pas connaître le motif pour lequel ils étaient invités par cette structure spécialisée rattachée à la Présidence de la République et que leur invitation n’avait rien à avoir avec une quelconque situation prévalant dans cet organe chargé de la régulation des médias.
Tout en indiquant qu’il n’y a ni crise ni dysfonctionnement au CSAC, Bruno Mbolison a catégoriquement rejeté les griefs formulés contre le Bureau du CSAC par ses collègues frondeurs.
« Le CSAC n’a pas d’autonomie financière ; ll ne reçoit pas de dotations. Donc, l’impaiement du personnel ne peut pas être imputé au Bureau. C’est le Gouvernement de la République qui paie les agents du CSAC, y compris nous-mêmes les hauts conseillers. Alors, vous dites qu’il y a retard dans les frais d’installation mais ce serait sublime que le Bureau qui fait partie de la plénière bloque la libération des frais d’installation dont les membres du Bureau sont aussi bénéficiaires ? Ça ne peut pas se justifier.
Vous parlez de pléthore. Concernant la taille du personnel du CSAC, le Règlement Intérieur, par exemple, parle de 13 agents par Province. Si vous multipliez 13 par 26, on devrait avoir 338 agents en provinces. Je peux vous dire qu’en province, le CSAC n’a pas plus de 60 personnes. Faut-il parler de pléthore ou de déficit du personnel ? Ça c’est un autre débat », a—t-il insisté.
Bruno Mbolison a, enfin et sportivement, reconnu à leurs collègues Hauts conseillers le droit d’émettre des critiques pour la bonne marche de l’institution.
« Pour le reste, ce sont des collègues hauts conseillers, comme nous tous qui sommes au Bureau. Ils sont libres d’émettre leur critique ; c’est dans le sens de chercher l’amélioration ou l’avancement de l’institution. Grosso modo, Il n’y a pas de crise grave au sein du CSAC », a conclu Bruno Mbolis
on.
JR M.