Un mois après le triste massacre des civils dans la nuit du 30 Août à Goma au Nord-Kivu, la Voix des sans voix pour les droits de l’homme s’est dit consternée et condamne fermement la répression brutale, meurtrière et disproportionnée ayant causé ce carnage au mépris des droits à la vie, au respect de l’intégrité physique des personnes.
Déclaration faite au cours d’une conférence de presse organisée le weekend à son siège.
La VSV espère que le procès ouvert permettra à l’opinion publique de savoir ce qui s’est réellement passé la nuit du 30 août 2023 à Goma et de connaître les vrais auteurs de ce massacre pour qu’ils répondent de leurs actes criminels.
“Elle espère que le procès en cours permettra d’éclairer l’opinion publique sur le Bilan de ce massacre et d’en identifier les auteurs intellectuels, commanditaires et exécutants pour que tous répondent effectivement de leurs actes criminels sans distinction due à leurs différents rangs” a déclaré Rostin Manketa, directeur exécutif de la VSV.
Cependant, la VSV condamne et dénonce la mort par lynchage d’un élément de la Police Nationale Congolaise par les adeptes de Wazalendo du « Prophète » Ephraïm Bisimwa.
Cette organisation non gouvernementale de défense des droits de l’homme fait appel à la Cour pénale internationale pour suivre de près le procès en cours à Goma et le cas échéant, de s’auto-saisir de ce dossier au cas où la justice congolaise n’allait pas jusqu’au bout dans la lutte contre l’impunité des auteurs de ce massacre qui constitue un crime de génocide et un crime contre l’humanité.
Derick Katola