Une cérémonie émotive s’est tenue lundi 2 septembre à Goma, au Nord-Kivu, pour commémorer les 200 victimes décédées à la suite de la guerre menée par le Rwanda et ses alliés contre la République démocratique du Congo. Ces victimes, inhumées au cimetière Genocost de Kibati, ont été honorées en présence de plusieurs dignitaires, dont la ministre des Affaires sociales, des Actions humanitaires et de la Solidarité nationale, Aziza Munana.
Lors de cette cérémonie, Aziza Munana a joué un rôle essentiel en dénonçant les souffrances causées par la guerre. Elle a déposé une gerbe de fleurs en hommage aux victimes et a prononcé un discours poignant, rappelant la dure réalité de ce conflit. Elle a souligné l’urgence d’une action humanitaire pour aider les millions de personnes déplacées vivant dans des conditions précaires autour de Goma.
La ministre a également appelé la communauté internationale et les organisations humanitaires à intensifier leur soutien pour répondre à cette crise grandissante. Elle a exhorté les autorités congolaises à prendre des mesures immédiates pour garantir la sécurité et le bien-être des populations vulnérables touchées.
A l’étape de Kipushi
Deux mois après sa nomination en tant que ministre des Affaires sociales, Action humanitaire et Solidarité nationale, Aziza Munana est retournée dans son fief électoral de Kipushi, cette fois en tant que ministre nationale. Elle a été accueillie chaleureusement par une foule composée de motards, de jeunes de divers partis politiques et de veuves, qui la surnomment affectueusement “maman sociale”.
Fidèle à ses habitudes, la ministre n’est pas venue les mains vides. Elle a apporté des lits et des médicaments pour le centre social Betty. Elle a également distribué des pagnes aux femmes accoucheuses et aux malades du centre de santé, et a libéré les patients bloqués pour non-paiement en remettant une enveloppe au gestionnaire du centre.
Son séjour à Kipushi s’est terminé par une visite à son parti, le Fidec, où elle a été accueillie par des veuves, des militants et des cadres du parti.
Bernetel Makambo