Venus en Chine dans le cadre d’une formation organisée par le Centre international de presse et de communication de Chine, les journalistes africains dont un Congolais ont eu à visiter tour à tour les provinces du Shaanxi, du Jiangsu, du Zhejiang, de Fujian ainsi que les villes de Shanghai et celle de Tianjin.
Il a été question pour ces professionnels des médias, de palper du doigt les efforts fournis par les autorités chinoises pour le développement de ces entités pas vraiment connues à l’international.
De passage dans les villes de Xi’an, Ankang, Nankin, Taicang, Jinhua,Yiwu ou Quanzhou, les journalistes africains disent avoir été émus par la qualité du niveau de croissance de ces villes avec des infrastructures routières et le style architectural qui se modernisent tout en restant dans le mode traditionnel.
Après plusieurs périples dans ces coins de la Chine, Ciré Baldé, journaliste Guinéen dit avoir retenu l’ambition de l’empire du milieu à devenir encore un très grand pays.
« La Chine de loin on ne la connait pas. Même si on lit des tonnes des livres sur la Chine, on ne peut pas la découvrir. Il faut venir en Chine pour vivre les réalités. Vous avez une image de la Chine que vous voyez sur les chaines occidentales mais quand vous arrivez là, cette image en fait, vous la perdez dès que vous descendez de l’aéroport parce que c’est un pays qui n’a rien à envier à l’occident. Et ce qui me fascine c’est que malgré ce niveau de développement qu’ils ont atteint, les chinois sont encore plus que jamais déterminés à se surpasser », a indiqué Ciré Baldé.
Et d’ajouter : « L’autre chose qui m’a marqué, c’est la conservation que la Chine fait de ses sites vraiment historiques qui sont devenues icides patrimoines, en fait, peut-être des choses que nous ne considérons pas en Afrique mais qui apporte énormément d’argent au pays ».
Qu’est-ce qui peut être dupliqué en Afrique sur tout ce qui a été vu dans ces provinces chinoises ?
Le journaliste Ciré Baldé plaide pour la gestion par les Etats africains de leur sol tel que c’est le cas en Chine. Cela estime-t-il, permettra d’offrir des logements décents à la population.
« Le modèle de la Chine est un modèle qui ne s’impose pas. C’est un modèle qui s’adapte aux réalités de chaque pays. Tout de même, il est bien possible de s’inspirer de certaines constructions ici. L’autre point qui a beaucoup attiré mon attention, c’est le fait que tous les terrains, tous les domaines sont gérés par l’Etat. La gestion domaniale c’est un point sur lequel nous devons beaucoup réfléchir en Afrique. Essayer de s’inspirer de ce que la Chine fait ici et voir comment est-ce que nous pouvons l’appliquer chez nous. Ça pourrait nous permettre d’offrir des logements décents mais surtout un loyer modéré à la population et surtout mettre fin à tout ce qu’on appelle des bidonvilles », exhorte Ciré Baldé.
Alors que de nombreux citoyens africains en général et des Congolais en particulier n’ont d’yeux que sur les villes de Pékin, Guangzhou ou Shanghai, d’autres belles existent en Chine et offrent de bonnes conditions d’affaires pour les entrepreneurs étrangers.
Derick Katola depuis Beijing capitale
de la Chine