Lors du conseil des ministres tenu à la cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a exprimé ses préoccupations concernant les conditions de travail des Congolais employés par des expatriés, notamment les Indo-Pakistanais, les Chinois et les Libanais. Le Chef de l’État a révélé avoir reçu de nombreuses plaintes de travailleurs congolais réclamant chaque année l’amélioration de leurs conditions de travail.
Selon le compte-rendu de cette réunion, ces travailleurs congolais sont souvent employés sans bulletin de paie, sans contrat de travail, et bénéficient rarement d’une prise en charge médicale adéquate. Cette situation alarmante a poussé le Président Tshisekedi à agir pour mettre fin à ces pratiques abusives.
Pour remédier à cette situation, le Président de la République a chargé le ministre de l’Emploi et du Travail, en collaboration avec l’Inspection Générale des Finances (IGF), de mettre en place un mécanisme de contrôle régulier. « Dans le souci de mettre fin à l’exploitation des employés congolais par leurs employeurs expatriés, il a engagé le ministre de l’Emploi et du Travail, par ses services spécialisés, en associant l’Inspection Générale des Finances (IGF) à initier la mise en place des mécanismes de contrôle régulier pour décourager ces abus et faire respecter toute la réglementation de la République en matière de travail et veiller à l’application des sanctions prévues », a déclaré la ministre de la Culture, Yolande Elebe Ma Ndembo, lors du compte-rendu du conseil.
Un rapport sur ce sujet est attendu d’ici la fin du mois de décembre prochain, afin de garantir que des mesures concrètes soient prises pour améliorer les conditions de travail des Congolais et assurer le respect des lois en vigueur.
Didier Mbongomingi