Lequotidien
Le Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso, est rentré à Brazzaville, le 17 Novembre 2024 dans la soirée. Il revient de Guinée Bissau où il a pris part aux festivités commémoratives du 51ème anniversaire de l’indépendance de qGuinée Bissau, des 60 ans de la création des forces armées de ce pays et du centenaire de la naissance d’Amilcar Cabral. Prenant la parole à cette occasion Denis Sassou N’Guesso a rendu hommage, le 16 novembre 2024 à Amilcar Cabral, héros national et figure emblématique de la lutte de libération africaine.
Dans une intervention lors de la cérémonie d’hommage Amilcar Cabral, le chef de l’Etat congolais a magnifié ce digne fils d’Afrique. « Nous nous retrouvons ce jour et en ces lieux pour magnifier le souvenir d’Amilcar Cabral, digne fils de ce beau pays et d’Afrique qui, après avoir pris le chemin de la vertu, après s’être vaillamment battu pour le bien public et l’intérêt général, face à l’adversité, a fini par accéder au trône de la gloire et siéger au firmament de l’estime collective, rejoignant ainsi les béatitudes de l’Immortalité », a déclaré le Président Denis Sassou N’Guesso.
Invité d’honneur de ces festivités, le président congolais s’est exprimé devant d’autres chefs d’Etat et les autorités civiles et militaires de Guinée Bissau. Il a salué l’héritage impérissable d’Amilcar Cabral qui reste une source d’inspiration pour les peuples africains. Il a mis en lumière le rôle déterminant joué par Cabral dans la quête d’indépendance de la Guinée Bissau et du Cap-Vert, soulignant son engagement inébranlable face à l’adversité coloniale.
A cette occasion, Denis Sassou N’Guesso a, également, souligné la contribution de Cabral à l’émergence d’une conscience panafricaine, en s’appuyant sur des idées issues du panafricanisme et de la négritude. « Malheureusement, le pouvoir colonial portugais va faire assassiner Cabral.
A l’instigation des services secrets de la PID, notre héros est abattu le 20 janvier 1973, près de sa résidence de Conakry avant de voir son combat aboutir », a-t-il déploré.
Selon lui, « Amilcar Cabral aura hissé l’étendard de sa pensée politique, celle-là même qui fera de lui l’un des plus grands théoriciens des indépendances africaines et de la révolution ».
« Les grands hommes ne meurent jamais », a-t-il fait remarquer, décrivant Cabral comme un modèle de vertu, dont la pensée politique et les actions stratégiques continuent de résonner à travers l’Afrique.
« Le nom d’Amilcar Cabral restera gravé à jamais et en lettres d’or sur le fronton du Panthéon des dignes fils de notre continent qui ont payé au prix du sang leur engagement anticolonialiste, à l’instar de Patrice Lumumba, Nelson Mandela, Eduardo Mondlane, Samora Machel et Marien Ngouabi, ancien président de la République du Congo qui a soutenu activement les luttes d’émancipation du continent », a conclu Denis Sassou N’Guesso, appelant à préserver l’héritage des pères fondateurs africains.
Par Roch Bouka/Correspondant de la RTGA World au Congo Brazzaville
