La mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation de la République Démocratique du Congo se consolide davantage à travers le pays; le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a signé un mémorandum d’entente avec la société sud-coréenne, Masco Énergie construction spécialisée dans l’industrie du ciment pour la construction de la cimenterie de Maiko (CIMAIKO) dans la province de la Tshopo.
Au cours de cette cérémonie, M. Julien Paluku Kahongya, ministre de l’Industrie a appelé ces investisseurs sud-coréens au pragmatisme sur terrain pour démarrer rapidement ce projet qui constitue un ouf de soulagement pour la partie de la Rdc.
Le Gouvernement congolais vous garantit une sécurité totale, a ajouté Julien Paluku Kahongya, tout en parlant de l’amélioration du climat des affaires qui se consolide en Rdc.
Devant la presse, Jean-Dieudonné Kavese, Directeur de Cabinet du ministre de l’Industrie a salué la signature de ce mémorandum d’entente.
« Je sais que nous avons beaucoup de problèmes dans notre secteur, mais lesquels notre ministre a toujours dit que ce sont des opportunités. Donc il est vrai que ce protocole d’accord qui vient d’être signé, c’est pour 6 mois d’abord, le temps que nous puissions établir cette collaboration entre l’entreprise coréenne pour la construction de la cimenterie », a-t-il indiqué.
Et d’ajouter que nous avons commencé le projet il y a plus de 4 ans et il y a certains opérateurs qui veulent nous aider à le réaliser, mais nous espérons qu’avec cette entreprise Sud-Coréenne, ce projet verra le jour. Et ils nous ont dit que ça va se faire en 5 ans. Non seulement qu’ils ont besoin de l’énergie, parce que dans ce protocole d’accord, ils doivent nous aider à construire une centrale électrique de 120 MW pour alimenter la cimenterie et que le surplus de cette production pourra desservir la population.
De son côté, Chang Mook Park, chef Exécutive Officer (CEO) de Masco Énergie Construction a rassuré le Gouvernement de sa capacité technique et financière pour bien construire cette cimenterie.
« Comme vous le savez, c’est l’un des mégaprojets dans le secteur de la production industrielle du ciment en Rdc. Il est évident qu’on doit aller étape par étape. Il y a la partie technique et étude qui vont suivre. Dans l’entre-temps, ils auraient bien souhaité recevoir la partie congolaise chez eux pour essayer d’établir sur place avec les experts , la réalité sur le terrain ici. Donc ils vont pouvoir bousculer pour que cette histoire se fasse le plus rapidement possible », souligne-t-il.