Le Real Madrid a tenu son rang, même s’il a été fortement bousculé. Réellement bousculés ce mercredi soir par les Egyptiens d’Al-Ahly, les Madrilènes se sont tout de même imposés (4-1) en demi-finale. Les hommes de Carlo Ancelotti ont souffert mais ont su profiter des erreurs défensives adverses pour s’en sortir. Ils affronteront Al-Hilal pour le titre, samedi soir.
Le Real n’a pas vraiment rassuré, mais il s’est offert une occasion de sauver son début d’année. Devant au score de deux buts puis sérieusement bousculée par les Egyptiens d’Al-Ahly, la formation de Carlo Ancelotti s’est finalement imposée (1-4) grâce à des buts de Vinicius Junior, Federico Valverde, Rodrygo et Sergio Arribas. Samedi soir, les Merengue affronteront Al-Hilal en finale pour tenter de s’offrir la cinquième Coupe du monde des clubs de leur histoire. Une possible bouffée d’air frais après des dernières sorties compliquées sur la scène nationale.
Mais le Real a bel et bien tremblé mercredi soir, à Rabat, face à Al-Ahly. Privée de Thibaut Courtois et Karim Benzema pour citer les cadres les plus importants, mais aussi d’Eden Hazard, Lucas Vazquez, Eder Militao ou encore Ferland Mendy pour être plus complet, la formation de Carlo Ancelotti a affiché beaucoup de fébrilité face au géant égyptien.
Al Ahly tout proche d’égaliser
La défaite en finale de la Supercoupe d’Espagne face au Barça, mi-janvier (1-3), n’était peut-être pas totalement digérée. Celle en Liga sur la pelouse de Majorque (1-0), dimanche, non plus. Mais on n’avait pas vraiment prévu que Mohamed Sherif du gauche (19e), puis Mohamed Abdelmonem (26e) de la tête, ne s’offrent les premières grosses occasions de la rencontre. Pas plus qu’on imaginait les Egyptiens revenir dans cette rencontre alors qu’ils étaient menés de deux buts, à la suite d’un penalty naïvement concédé par un Eduardo Camavinga en grande difficulté, au contraire de ces dernières semaines, au poste d’arrière gauche (1-2, 65e).
Si Ali Maaloul a réduit le score, Afsha (69e) puis Taher Mohamed (79e) ont eu d’énormes occasions d’égaliser. En clair, le Real, qui avait tout sauf besoin d’une prolongation dans cette période délicate, a eu très chaud. Heureusement pour lui, il avait fait la différence aux meilleurs des moments. Juste avant la pause, grâce à un subtil ballon piqué de Vinicius (0-1, 42e). Puis dans la foulée du retour des vestiaires, avec un Federico Valverde aussi renard que fin techniquement pour suivre un duel perdu par Rodrygo (0-2, 47e).
La suite fut, longtemps, moins convaincante, et les Merengue ont semblé destinés à trembler jusqu’au bout quand Luka Modric a manqué le penalty du break (87e) juste avant les huit minutes de temps additionnel. Mais Al-Ahly a faibli physiquement, et Rodrygo (93e) a libéré les siens après un bel échange séquence avec Dani Ceballos dans la surface (1-3, 93e). Pour son premier ballon, le jeune Sergio Arribas a lui aussi participé à la fête d’une frappe croisée du gauche (1-4, 98e). Rien n’est facile pour le Real. Mais un titre lui tend encore les bras.