Alors qu’il est prévu ce lundi 15 avril, une audience à la Cour Constitutionnelle en correction des erreurs matérielles, la communauté Keté de Mweka saisit le chef de l’État et alerte sur un complot contre leur frère, Pacio Tshianza Mikobi, le député “le mieux élu” de la circonscription électorale de Mweka.
Dans une correspondance adressée au Président de la République avec une copie réservée à la cour constitutionnelle, ces notables estiment que leur communauté est victime d’une injustice de la part d’un groupe de politiciens du coin.
” Depuis 2006 notre communauté Keté est sous la coupe permanente du néocolonialisme politique orchestré par les imposteurs de l’empire du système Kabiliste, qui d’ailleurs cherche volontairement a nuire a votre régime, leur objectif est de ne plus voir un Mukete sur la scène politique et dans les plus hautes fonctions du pays. Nous n’exerçons que des petites fonctions et pourtant une communauté est majoritaire à Mweka. Votre avènement aux commandes du pays a suscité une refondation profonde de mentalité de notre système social en bravant la peur et en reversant les paramètres de toutes formes de discrimination en chantier de prescription autour d’une dynamique calquée sur une mutualité avec un plan des politiques du régime Kabila dans le souci de déstabilisation du régime Tshisekedi” ont-ils écris
Les notables Keté notent que le député le mieux élu de Mweka, Pacio Tshianza Mikobi massivement élu est victime de cette mauvaise politique.
La communauté Keté exige au chef de l’État de veiller contre toutes formes d’inégalités sociales réglées sur fonds politique dont la communauté Ketee en paie le prix; mais également de garder l’oeil ouvert sur cette affaire en cours de traitement à la Cour Constitutionnelle pour que le vrai droit soit dit.
Les Keté demandent au président de garantir la Paix sociale dans la circonscription électorale de Mweka, car selon eux, la requête de Martin Ikukut risque de perturber l’ordre et la paix dans le territoire de Mweka et au finish, bloquer le développement d’une entité qui à voté le chef de l’état a 96%.
Jean-Luc Bakampenda