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La Commission européenne a annoncé une nouvelle aide humanitaire en faveur de la République démocratique du Congo (RDC), dotée d’un montant initial de 60 millions d’euros pour 2025.
À la suite des derniers développements intervenus dans l’est du pays, l’Union européenne est prête à renforcer l’aide d’urgence, en particulier en faveur des populations nouvellement déplacées à Goma et dans ses environs.
Le nouveau financement permettra de répondre aux besoins urgents des populations déplacées et des personnes touchées par les récents conflits et épidémies. L’aide comprend : Gestion des abris et des camps. Systèmes d’eau propre et latrines. Rations alimentaires de base ou transferts en espèces. L’éducation dans les situations d’urgence pour les enfants les plus vulnérables touchés par les conflits.
L’UE est un donateur important pour la réponse humanitaire en RDC. Ce nouveau financement porte le montant total de l’aide humanitaire de l’UE en RDC à plus de 272 millions d’euros depuis le début de 2023 et vient s’ajouter aux vols d’aide humanitaire de l’UE qui acheminent du personnel humanitaire et du fret dans l’est de la RDC.
La protection des civils reste une priorité et un point d’entrée pour les actions humanitaires financées par l’UE. Une importance particulière est accordée au traitement des questions liées à la violence fondée sur le genre, y compris la prévention et une réponse globale intégrant la santé, la santé mentale et le soutien psychosocial, ainsi que la réponse socio-économique, dans le cadre de la réponse aux besoins humanitaires en RDC. Cette assistance arrive dans un contexte divisé entre conflit, pauvreté, malnutrition et épidémies fréquentes, les besoins humanitaires.
En tant que principal donateur, l’UE et ses États membres ont fourni un financement humanitaire durable depuis le début de la crise.
Avant ce dernier épisode de la crise, 800 000 personnes déplacées se trouvaient déjà autour de Goma dans des sites très peuplés pour personnes déplacées. En l’espace de quelques jours, certains des camps qui abritaient plus de 300 000 personnes la semaine dernière sont maintenant complètement vides parce que tous leurs habitants ont fui les lignes de front. L’accès humanitaire aux personnes les plus vulnérables a été limité et reste un défi là où des combats ont lieu.
Prince Yassa