Des pleurs,
Pour venir au monde
Demain avant la fin du jour
Des couleurs,
A travers rues nauséabondes
Demain après un court séjour
Ils se réjouissent en écoutant tes cris
Puis ils crient à ton silence de vie.
La route, demain, sera dans les urnes
Un isolé pointera son destin
Entre le cœur et la raison du taciturne
Rien qu’une encre du libertin,
Colorera-t-il le sentier de l’avenir
Le peintre à séduire ?
L’or est jeté à ses pieds, dans ses cheveux
Il disparaîtra après le mirage
Le sentier traverse les océans des vœux
Le pantin patine dans les rivages
Le gagnant du loto offrira des tombes
Aux multitudes la faute incombe.