Ce qui se passe actuellement à Kinshasa en ce qui concerne le cyclisme, laisse pantois tout individu épris de paix et de justice. Un groupe d’individus regroupé au sein d’une structure non reconnue par la Liprocykin, la Fécocy et encore moins la Division urbaine des sports et loisirs, continue malgré toutes les précautions prises par la Liprocykin pour alerter les autorités compétentes, de créer le désordre dans le milieu du cyclisme à Kinshasa. Hier également, ce groupe d’individus non autrement identifiés, a encore organisé une course sans qualité, ni titre ni droit comme si l’on se retrouvait dans la jungle. Pire, cette activité était organisée sans aucune mesure de sécurité. Et une fois de plus, l’on a frôlé la désolation par un accident qui a été évité par la dextérité et la bravoure d’un amoureux de cyclisme, nous rapporte-t-on. Ce qui est grave, ce groupe d’individus continue d’organiser leurs activités sans que les cyclistes qu’utilise ce groupe aient :
-Leur licence en cours de validé
-Que ces jeunes aient passés au contrôle médical au CNMS
-Qu’ils aient subis le contrôle antidopage
-Que ces jeunes soient assurés.
Quand est-ce que ce groupe d’individus va revenir à la raison ? Et pourquoi cet entêtement à vouloir délibérément défier les autorités ? Croit-on vraiment qu’en agissant ainsi on rend un service à ces jeunes ? ou croit-on qu’on est en train de valoriser ou détruire l’image du cyclisme congolais ? Est-ce que en agissant comme si on était dans la jungle on rend service au pays ou on détruit la jeunesse qui va croire qu’avec l’arbitraire, on peut construire quelque chose de solide. Voilà autant des questions que j’invite ce groupe d’individus à méditer et analyser les actes qu’ils posent à longueur de journées.
Antoine Bolia