Dossiers forages et lampadaires: Kazadi confond ses détracteurs

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La « Restitution de la participation de la RDC aux Assemblées de Printemps FMI-Banque Mondiale : enjeux, retombées et perspectives ». Tel était la thématique abordée ce mercredi 24 avril lors d’un Briefing presse Co-animé par le ministre Patrick Muyaya en charge de la Communication et Médias, porte-parole du Gouvernement, et Nicolas Kazadi Kadima Nzuji, ministre des Finances.

Beaucoup d’eau a coulé au moulin et le ministre des Finances, Nicolas Kazadi se devait de donner sa version des faits, lui qui est accusé de tous les péchés d’Israël qu’il aurait surfacturé la construction des stations de forage d’eau sur l’ensemble du territoire national et l’installation des lampadaires.

S’exprimant à cet effet face à une presse bien aguerrie sur les deux sujets de l’heure, le ministre des Finances a commencé par le premier sujet relatif à la construction des forages.

En effet, a-t-il expliqué, à son avènement à la tête du ministère des Finances, il a trouvé un contrat négocié par ses prédécesseurs, notamment par l’ex-ministre des Finances José Sele Yalaghuli et Guy Mikulu, ministre du Développement rural. Ce projet signé et boutiqué en 2021, soit en plein Covid-19, et la question de l’accès à l’eau était urgente.

« Mon équipe a fait une analyse sommaire sur le coût, soit 400 millions de dollars Us par station. Ce montant a été jugé très élevé comme pris moyen », a indiqué Nicolas Kazadi qui a affirmé avoir renvoyé le projet auprès de son collègue du Développement rural pour réévaluation.

A l’issue de la renégociation du contrat, le prestataire a accepté une baisse de prix qui va se traduire par une augmentation des stations d’eau. José Sele s’était engagé à payer 80 millions de dollars Us en 5 tranches. En 2024, lors d’une réunion du conseil des ministres, le ministre du Développement rural a fait une analyse qui montre que le projet se comportait très bien.

« Qu’ai-je fait de mal? », s’est interrogé le ministre Nicolas Kazadi, affirmant qu’il a obtenu une baisse du contrat au profit du Gouvernement congolais, aussi «  qu’il n’a aucun lien avec le journaliste Mike Kasenga ».

Et donc pour lui, toute cette campagne conduite par un pseudo journaliste d’investigation est une façon de détruite l’image non seulement d’un individu, mais de tout un pays.

« Sinon, s’il y a eu une quelconque surfacturation, qu’on apporte des preuves. D’ailleurs, j’ai demandé que le PGR vérifie non seulement la livraison, mais aussi le coût. Je n’étais pas là quand on a validé le marché », a-t-il déclaré.

Abordant le deuxième sujet brulant sur l’installation des lampadaires, Nicolas Kazadi a dit que c’est le Gouverneur Gentiny Ngobila qui lui avait écrit pour lui demander de payer la somme de 4.900$ par lampadaire. « Comme c’est un gros montant, j’ai appelé l’Inspecteur des finances pour lui demander de faire le suivi. J’entends un journaliste qui dit que Ngobila n’a rien à voir. Et pourtant, c’est un dossier qui a été amené à Nicolas Kazadi’ », a-t-il fait savoir.

Aux allures d’un caméléon, ces dossiers qui étaient au départ tabou à la fois mystérieux, commencent à sortir de son profond trou noir laissant la place petit à petit à la vérité, qui prend surface. Et donc, c’est maintenant que la justice devra s’inviter avec toute rigueur, et que les sanctions exemplaires puissent tomber.

Le Quotidien

 

L’ANAT confirmée comme Me d’œuvre pour le projet de ville durable à Boma

 

Me Guy Loando Mboyo, ministre d’État en charge de l’Aménagement du Territoire, a eu une rencontre significative avec des représentants de l’Agence Française de Développement (AFD), centrée sur le projet avant-gardiste de la ville durable de Boma.

Cette réunion s’est déroulée suite à la visite en République Démocratique du Congo de M. Frédéric Audras, Responsable de la Division Développement Urbain à l’AFD. La discussion a porté sur l’engagement et le soutien continu de l’organisation française envers la transformation de Boma en une cité exemplaire en matière de durabilité.

Pour M. Audras, Boma représente un potentiel énorme : « Boma est déjà une ville dynamique, touristique qui se verra dotée de nouvelles infrastructures sportives et routières, nécessaire pour devenir la ville que ses habitants attendent avec impatience. Ce développement entraînera une croissance économique notable. »

Selon un communiqué de la Cellule de Communication MinAT, le projet a suscité un grand espoir parmi les habitants de Boma, accentuant l’urgence de mener à bien des actions ayant un impact visible et rapide.

L’Agence Nationale de l’aménagement du territoire (ANAT) a été confirmée comme le maître d’œuvre de ce projet ambitieux, soulignant son importance tant au niveau local que national.

« L e p r o j e t d e ville d u r a b l e à B o m a m e ti e n t p a r ti c u li è r e m e n t à c œ u r . J e m e r é j o u i s d u renforcement des capacités de l’ANAT qui bénéficiera de l’appui d’Expertise France. Je réaffirme que le leadership du projet doit être assuré par l’ANAT», a déclaré le ministre Guy Loando Mboyo.

Pour rappel, le projet bénéficie d’un financement substantiel de 50 millions d’euros, dont 40 millions sous forme de prêt et 10 millions de subventions. Ce financement vise à propulser Boma vers un avenir durable et prospère, à la hauteur des aspirations de ses citoyens.

Le Quotidien

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