Une place vient de se libérer dans l’équipe d’Egypte à J-36 du coup d’envoi de la CAN 2023 fixé le 13 janvier 2024.
Son compteur s’arrêtera à deux CAN avec les Pharaons. Présents aux éditions 2017 et 2019, puis absent au dernier rendez-vous continental de 2021 ayant eu lieu à l’hiver 2022, Tarek Hamed ne verra pas la CAN 2023 en janvier-février 2024. Le milieu de terrain de 35 ans, 58 fois capé pour un seul but inscrit avec les septuples champions d’Afrique, a en effet annoncé sa retraite internationale vendredi. Il avait notamment pris part en tant que titulaire à la Coupe du monde 2018.
« Depuis dix ans (première convocation en 2013, ndlr), j’ai l’honneur de représenter l’équipe nationale de mon pays bien-aimé, l’Egypte. Aujourd’hui, j’annonce ma retraite internationale après une longue carrière dont je suis fier. Je remercie tout le staff technique, administratif et médical avec lequel j’ai eu l’honneur de travailler et je souhaite à mes collègues tout le meilleur pour la suite… Et maintenant, je reviendrai parmi les fans en tant que fan passionné. J’aime mon pays », a publié le pensionnaire de Damac FC en Arabie saoudite sur son compte X (anciennement Twitter) officiel.
Quand le “pitbull” range ses crocs
Sélectionné et titularisé pour la première fois en mars 2013 par l’entraineur américain Bob Bradley, le milieu défensif a ensuite disparu pour jouer une minute du temps réglementaire contre la Bosnie (0-2) en mars 2014 sous Shawky Gharib. Plus convoqué par le technicien égyptien, snobé ensuite par son successeur Ahmed Hassan, le natif de Mansoura est rappelé par Héctor Cúper en octobre 2015. Après quelques mois de mise à l’écart, il s’imposera comme un taulier du vestiaire avec l’entraineur argentin, se forgeant une réputation de “pitbull” du haut de son mètre 65.
Son statut a été remis en question en octobre 2021 par le nouvel entraineur d’alors Carlos Queiroz. D’abord remplaçant pour 21 minutes, puis pour un quart d’heure dans le cadre de la double confrontation face à la Libye (1-0, 0-3) pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2022, l’ex-sociétaire de Zamalek n’a plus été retenu par le Portugais. Zappé par l’éphémère Ehab Galal entre avril et juin 2022, il fera son retour sous les ordres d’un autre Lusitanien, l’actuel sélectionneur Rui Vitoria. Cependant, il n’est plus intouchable. Car après cinq titularisations de rang entre septembre 2022 et mars 2023, le trentenaire a été laissé de côté en juin dernier, pour revenir dans la peau d’un simple remplaçant contre l’Ethiopie le 8 septembre. Ses deux titularisations, quatre jours plus tard devant la Tunisie (1-3) et le 12 octobre face à la Zambie (1-0) n’auront été qu’illusion, puisqu’il doit se contenter de cinq minutes seulement contre l’Algérie (1-1, le 16/10), et voir les siens dominer Djibouti (6-0) sans lui, depuis le banc le 16 novembre. Son exclusion du groupe en marge de la rencontre avec la Sierra Léone aura sans doute été la goutte de trop. À l’arrivée, sa meilleure performance avec les Pharaons reste la finale de la CAN 2017 perdue face au Cameroun (1-2).