La fondation Mao Musene Amares (FMU), par le truchement de son secrétaire national chargé des relations avec les partis politiques, Me Keita Mudwasa, appelle les acteurs politiques à faire preuve de maturité politique avant, pendant et après les élections qui pointent à l’horizon au mois de Décembre de cette année en cours en République démocratique du Congo.
« La Commission électorale nationale indépendante, CENI, a procédé dernièrement à la collecte des candidatures des différents candidats à la députation nationale. Beaucoup d’entre eux qui ont vu leurs candidatures être rejetées ne l’entendent pas de cette oreille et tente déjà, à faire discréditer le processus par des discours qui n’honorent ni la centrale électorale ni leurs propres partis politiques. Les acteurs politiques de la République démocratique du Congo devraient parfois comprendre qu’il y a une certaine éthique qu’il faudrait respecter dès lors qu’on s’engage pour briguer un mandat dans les institutions de la République. Comment expliquer que quelqu’un qui aspire à l’honorabilité et parfois à gérer un ministère plus tard puisse faire preuve de légèreté très grave en tenant des discours qui pousseraient la population à boycotter les élections. D’après un tel citoyen, le processus ne serait crédible que lorsque sa candidature devrait être acceptée. Et d’ailleurs, il convient de signaler que les candidatures sont désormais reçues par liste des partis politiques ayant atteint le seuil déterminé par la loi », a déclaré Me Mudwasa, Secrétaire national chargé des relations avec les partis politiques de la fondation Mao Musene Amares.
Il est vrai, affirme Me Keita, que nous sommes en démocratie et que la République démocratique du Congo en tant qu’un état moderne reste déterminée à avoir des institutions démocratiques, mais certains congolais veulent faire régresser la république par leur manière de désacraliser ses institutions. Dans la plupart de cas, admet-il, lorsque le vent de la démocratie a soufflé sous d’autres cieux, les résultats sont restés très visibles jusqu’à ce jour ; mais lorsque ce vent de la démocratie a commencé à souffler République démocratique du Congo, beaucoup de congolais et particulièrement certains politiciens ne se sont pas senti près à cette nouvelle manière de gérer la République et s’adonnent à des pratiques antidémocratiques.
« La démocratie a ses règles qu’il faut religieusement respecter. En démocratie les citoyens doivent avoir l’esprit de sportivité afin de comprendre certains impératifs et certaines contraintes relatifs à ce type de régime politique. La tolérance doit caractériser doit caractériser non seulement les acteurs politiques mais aussi et surtout tous les citoyens sensés participer à la vie politique. Ceux qui s’engagent en politique doivent être matures et faire preuve de responsabilité dans leurs actes car un acteur politique est un modèle qui doit inspirer tant d’autres citoyens. Mais malheureusement, certains politiques congolais se distinguent dans les antivaleurs telles que le détournement des deniers publics, le vol, l’escroquerie, l’immoralité, la prédation, l’enrichissement sans cause et autres », explique maitre Keita.
La République démocratique du Congo a besoin des citoyens qui œuvrent pour son développement tant au sein des institutions que dans le reste des secteurs de la vie.
Serge Musene