Qui en veut à l’Ambassadeur André-Alain Atundu ? Cette question mérite d’être posée, au regard de la manière dont se sont déroulées les élections législatives et provinciales à Bumba, une localité portuaire située dans la province de la Mongala, au nord de la République démocratique du Congo. Elle se trouve sur la rive droite du fleuve Congo, à proximité du confluent de l’Itimbiri. Bumba est desservie par la route nationale RN6, à environ 125 km à l’Est du chef-lieu provincial Lisala.
L’Ambassadeur André-Alain Atundu qui avait décidé de communier avec sa base de Bumba, n’a pas lésiné en moyens financiers pour battre campagne non seulement pour le président de la République, mais aussi pour son propre compte. C’était sans compter avec la mauvaise foi de certains leaders du coin jaloux de sa montée en puissance.
Ces leaders d’une autre époque ont usé des méthodes déloyales et irrégulières pour écarter Atundu, témoin gênant, qui ne devait échouer, au regard de sa campagne électorale et des investissements réalisés dans son Bumba natal. Quel est le péché qu’Atundu aurait commis ? Est-ce parce qu’il a opté de se rapprocher de Félix Tshisekedi, que certains pseudos leaders lui livrent cette guerre à peine voilée ?
Sinon, les derniers résultats provisoires des législatives et provinciales publiés par la Centrale électorale n’ont pas été du goût de l’ex-PCA de la Snel S.A qui s’est empressé de saisir la Cour constitutionnelle pour qu’il soit rétabli dans ses droits.
Du déroulement des élections à Bumba, plusieurs sources ont dénoncé les irrégularités ayant caractérisé ce processus, mais aussi l’utilisation des Dispositifs électoraux à voter (DEV) au profit de certains candidats. C’est comme si certains leaders de pacotille ont voulu combattre toute adversité, mais en recourant aux irrégularités. D’ailleurs, après la publication de la première liste des invalidés, l’opinion a attendu la deuxième liste, qui ne sera jamais publiée.
C’est ici que le président de la Haute cour est interpellé, lui qui doit rétablir l’équilibre rompu dans la société par cette injustice. En effet, ceux-là qui avaient les moyens matériels et humains, voir financiers ont acquis des DEV, pendant que ceux qui se sont battus avec les moyens de bord, sont préjudiciés.
Curieusement lors de ces élections, Atundu s’est retrouvé avec plus de 1.000 voix, là où il devait en avoir 7.000 après la compilation de 1/3 des procès-verbaux ! C’est ainsi qu’il a introduit un recours à la Cour constitutionnelle où il attend que ses voix seront recomptées, pour lui permettre de servir son pays dans ce qu’il peut mieux faire.
Pendant qu’il était à la Cour constitutionnelle, un incident insolite s’est passé, il s’agit de la présence d’un avocat, non autrement identifié et non mandaté, qui va se présenter pour dire que le regroupement politique d’André-Alain Atundu retirait son recours. Heureusement que les vrais avocats d’Atundu et du regroupement étaient là. Ils vont démasquer ce faux avocat, avant de lui demander de vider le lieu. Preuve que l’argent a circulé et les adversaires de Atundu utilisent tous les moyens pour empêcher au juge de se prononcer sur son cas. Ceci, parce qu’ils savent qu’ils lui ont imposé un score qui n’est pas le sien.
Rappelons que ce contentieux se déroule au moment où des rumeurs de corruption se distillent pour garder le statu quo. Des voies dénoncent des pressions incessantes sur les juges subiraient afin de garder certaines positions au détriment des vrais élus.
C’est l’occasion une fois de plus d’interpeller le président de la Cour constitutionnelle, le pasteur Dieudonné Kamuleta, parce que la bible déclare : « la justice élève une nation ». La Cour constitutionnelle doit être ce rempart devant les injustices et la corruption. La Haute cour doit être ce lieu où les faibles trouvent le réconfort.
C’est ainsi que l’Ambassadeur Atundu et d’autres anonymes attendent et espèrent que ce contentieux pourra rétablir l’équilibre rompu et les proclamant comme députés élus du territoire de Bumba. Ainsi, justice sera faite.
JMNK