
L’annonce du début des consultations en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale, est tombée comme un couperet, samedi 22 mars.
Après le Pullman Hôtel où le gotha médiatique s’est fait inviter pour avoir cette nouvelle, l’opinion s’est déjà fait une idée, quelques heures seulement après cette annonce des consultations dont le démarrage est prévu ce lundi 24 mars. Pas par n’importe qui. Mais par le premier sbire de la sécurité du Président de la République ; son Conseiller spécial en matière de sécurité. Qui va renifler, « tamiser » le cursus et le tempérament politiques, les us et coutumes, lesfréquentations, en public qu’en privé des candidats avant de les soumettreà Félix Tshisekedi.
En procédant de la sorte, pensons-nous, le Chef de l’Etat veut, cette fois-ci, se débarrasser de charognardset avortons politiques, traîtres patentés ; braillards aux discours indigestes, moines dormeurs, traîtres, charlatans et autres fumistes financiers qui viendront liquéfier les acquis déjà engrangés par la barque Judith Suminwa. En désignant son « Spécial » , « Félix-Antoine Tshisekedi veut du réel béton, formé dans l’art de délicatesse et de bon sens, prêts et répondre positivement aux aspirations du commun des mortels.
Si, de notre côté, nous analystes, osons croire que la chance va sourire aux plus méritants, anciens comme parvenus, il n’en est pas moins pour la Plèbe. Malheureusement qui de avec amertume, en même temps que nous, que la nouvelle fait déjà grand remue- ménage dans les états- majors de certains partis politiques. Conséquence est que lever bien d’acteurs politiques congolais n’arrivent plus à fermer l’œil.
A travers leurs discours mensongers, ils n’hésitent plus à pérorer à ceux qui veulent les entendre qu’ils vont faire mieux que les équipes précédentes, hélant sur tous les toits que « l’heure est venue, pour eux aussi, de faire partie du Gouvernement d’union nationale ».
Mais une fois portés, certains caciques de l’USN à la maffia facile, des charognards battant aujourd’hui pavillon opposition parlementaire et extra parlementaire et autres mammouths de la société civile vont étonner par leur manière de conduire les affaires de l’état. Ils seront là pour des m’as-tuvismes, des discours haineux et autres longs bras que pour gérer les affaires de l’Etat avec parcimonie et délicatesse.
Tout compte fait, maintenant que Eberande va mener la barque consultation, la Plèbe piaffe de patience. Elle n’attend plus voir leur Nation se faire liquéfier, tant les souffrances ont trop duré ; la vie devenue aléatoire pour certains.
En lieu et place, l’opinion veut que cette fois-ci, les choses aillent dans le sens à mettre du baume dans les cœurs de plus démunis, l’heure n’étant plus aux miracles du genre Capharnaüm ou Cana.
Résorber cette crise qui mine dangereusement la République Démocratique du Congo, est le seul espoir de tout un Peuple. Qui n’à que faire de discours mielleux d’une certaine classe politique ayant habitué les Congolais aux anti-périodes du genre : « empressons-nous ». Tout ça, dans le but de faire partie du gouvernement. D’union nationale soit- il.
Willy Kilapi