Le régime algérien tente-t-il d’ouvrir la boite de Pandore russe? Sa relation est, en tout cas, dans de sales draps avec le Kremlin et l’armée russe qui viennent de faire une fâcheuse trouvaille en découvrant que soixante mercenaires algériens font la guerre aux côtés de l’Ukraine contre la Russie.
Un rapport officiel fraîchement divulgué par le ministère de la Défense russe sur les sicaires enrôlés par l’armée ukrainienne accable sérieusement l’Algérie, deuxième pourvoyeur africain de l’Ukraine en mercenaires étrangers après le Nigeria.
Le document en question, publié sur Telegram par l’État-major russe, fait état d’un recensement des mercenaires étrangers recrutés par l’Ukraine dans la guerre qui l’oppose à la Russie. On y trouve, avec force détails, le nombre exact de mercenaires capturés, leur nationalité et combien d’entre eux ont été éliminés à l’heure actuelle par l’armée russe.
«Le ministère russe de la Défense a publié de curieux tableaux qui montrent que nos services de renseignement militaire connaissent les données personnelles des mercenaires étrangers qui sont venus en Ukraine pour participer aux hostilités. Dans le même temps, près de la moitié d’entre eux ont déjà été détruits à l’heure actuelle», précise le journal en ligne russe Komsomolskaïa Pravda.
«Depuis le 24 février 2022, le nombre total de mercenaires étrangers venus en Ukraine s’élève à 13.387. Dans le même temps, l’élimination de 5.962 d’entre eux a été confirmée jusqu’à présent», relève le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Les mercenaires polonais sont les plus nombreux avec 2.960 éléments, dont 1.497 sont déjà morts au combat. Viennent ensuite ceux provenant des États-Unis (1.113), de la Géorgie (1.042), du Canada (1.005), du Royaume-Uni (822), de la Syrie (200), du Nigeria (97), de l’Algérie (60, dont 28 ont été tués) et de l’Australie (60).
Le ministère russe de la Défense avertit, par ailleurs, qu’il continue de suivre et d’enregistrer tous les mercenaires étrangers arrivés en Ukraine et qui prennent part aux hostilités.
Par SaadBouzrou