A Londres ce mercredi, les opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo ont été au centre de la deuxième journée du forum économique francophone Grande Bretagne-Afrique Centrale et de l’Ouest.
Du haut de cette tribune qui réunit plusieurs opérateurs économiques britanniques, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Vital Kamerhe et son collègue de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya ont très bien présentés les potentiels dont regorge la République Démocratique du Congo, meilleure destination au monde pour l’industrie des batteries électriques grâce à ses minerais stratégiques.
A cette occasion, ces deux émissaires du Président Félix Tshisekedi ont demandé aux investisseurs et officiels britanniques de traiter désormais directement avec la République Démocratique du Congo au lieu de passer par les commissionnaires qui ont constitué un réseau international pour ternir injustement l’image de la RDC.
« C’était une session consacrée à la Rdc. Naturellement, le ministre de l’Industrie et moi-même avons donné la carte postale de notre pays, un pays grand avec un fleuve majestueux, beaucoup de rivières qui a 53% de toutes les eaux d’Afrique et 13% de toutes les eaux du monde. C’est le château d’eau d’Afrique et le poumon de l’humanité. Nous avons démontré et présenté à tout le monde nos ressources innombrables et inégalées. Mais le plus important, c’était de réponse à la question : pourquoi investir en Rdc et dans quels secteurs ? A la suite de nos présentations et des échanges que nous avons eus avec les différents participants, on a senti que l’engouement était certain et se manifestait vers la Rdc et de telles initiatives doivent se multiplier, car le pays a besoin d’être connu », explique Vital Kamerhe.
Et le VPM de l’Economie de poursuivre que nous avons profité pour montrer la nouvelle image de la Rdc, les efforts faits par le président de la République. C’était le seul obstacle pour la venue des investisseurs ici chez nous, c’est-à-dire, l’Inspection générale des finances pour combattre la corruption et instaurer la bonne gouvernance, renforcer l’ANAPI pour la promotion des investissements, la création des Cellules climat des affaires à la Présidence et à la Primature, les efforts qui ont été faits en matière de la gouvernance.
« Nous sommes arrivés avec un taux de croissance en 2020 de 3,1%, l’année dernière on était à 6,1% et cette année, nous sommes déjà à 8,9%. Nous avons montré la maitrise de l’inflation qui n’a épargné aucun pays au monde suite à la guerre en Ukraine. Le taux d’inflation de la Rdc est en deçà de celui de la Zone européenne. Nous avons aussi montré, d’une manière générale que les investissements ont augmenté. Nous avons construit beaucoup de routes dans le cadre du partenariat public-privé, mais aussi des routes financées entièrement par le Gouvernement, aussi des ponts. On a construit près d’un millier d’écoles, près d’un milliers des centres de santé aussi bien dans le programme de 100 jours et dans celui de 145 territoires », dit-il.
Tout le monde peut venir
Vital Kamerhe a montré des opportunités qui s’offrent à tout le monde pour venir investir au pays, en commençant par le secteur minier avec les minerais stratégiques, pour lesquels nous sommes n°1 ou n°2 au monde tels que le cobalt, le cuivre, me lithium qui sont aujourd’hui au cœur de la transition énergétique. « Nous avons montré les efforts dans la diversification de notre économie pour que désormais nous produisions ce que nous consommons. D’abord, satisfaire le marché congolais qui est de 100 millions d’habitants. On produit, on transforme, on transporte, …Nous avons montré les efforts dans le domaine de l’énergie avec un potentiel très élevé de 100 MW dont 44 pour Inga tout seul. Nous avons démontré que partout au Congo il y a de l’énergie suffisante pour le village dans lequel cette source est implantée. Nous avons montré que notre fleuve est un boulevard qui coupe le pays en deux et d’autres rivières. C’est un pays qui est à la foi vert par sa forêt, mais à la fois qui est un château d’eau », mentionne le patron de l’Economie congolaise.
A la suite de cette présentation, nous avons rencontré les investisseurs du patronat de la Grande Bretagne dans le domaine de constructions des routes, des barrages, solaire, télécommunications, …tous prêts à venir. Cet engouement, c’est quelque chose qui nous a énormément fait plaisir. Nos seulement hier nous avons été invités à rencontrer le ministre de l’Afrique du Gouvernement britannique, à sa propre demande, parce que le pays devient de plus en plus attrayant, aujourd’hui c’est le ministre de Commerce avec toute son équipe qui est venue vers nous, accompagné de celui s’occupe du financement des différents projets.
Soulignons qu’à cette occasion, la délégation congolaise a été plus que clair, pour dire que vous avez des préférences pour certains pays qui nous dérangeaient pensant que vous pouvez recevoir des réticences chez nous. « Nous sommes ouverts à tout le monde. Au lieu d’accéder à nos matières par procuration, la porte est grandement ouverte, les facilités sont offertes à tout le monde à travers les Zones économiques spéciales, parmi lesquelles, une Zone peut-être dédiée au Royaume-Uni. Que toutes les conditions sont réunies, que ça soit au niveau des avantages fiscaux, le Code des investissements est là pour que les gens viennent chez nous », tranche-t-il.
Il a terminé par dire que son collègue et lui sont venus participer à ce forum UK-Afrique avec la détermination de montrer le travail qui est fait chaque jour par le président de la République et qu’il est permis de rêver et la Rdc constitue la destination d’aujourd’hui et de demain.
Juste après, des B2B ont été au rendez-vous avec les opérateurs économiques britanniques déjà attirés par la République Démocratique du Congo, mais aussi des officiels
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