Que veut réellement dire un poste politique ? Si on posait cette question à un blanc, il te dira que « c’est un poste qui est réservé à une catégorie de personnes qui ont pour mission de réaliser des actions de développement pour la communauté. Et ces personnes sont soumises à la rigueur de la Loi. A la moindre violation de cette mission ou à la moindre mésaventure, il démissionne ou il est poursuivi même après son mandat. La politisation d’un poste est donc une noblesse accordée à une catégorie de gens dans lesquels le peuple met l’espoir pour son développement. Prenez le cas de Bentacour qui est poursuivi jusqu’à aujourd’hui. On cherche même la plus petite chose pour poursuivre. C’est donc une position délicate qui n’est pas pour tous.
Quand vous êtes en Afrique, on vous dira que c’est un poste réservé à une personne qui ne doit respect qu’à celui qui l’a nommé ou son chef de parti. Il ne respecte aucune loi car la loi c’est son chef. C’est un poste sans règle au fait.
Quand vous demandez à un habitant noir, il te dira que le poste politique est un poste pour voler, organiser la vie de sa famille et de son parti.
C’est apparemment cette définition qui est dans la tête de beaucoup de congolais. Ainsi, les voleurs sont libres, les détournements sont légion et le droit est violé. Ces hommes se croient au-dessus de la loi et ne sont ni réprimandés ni condamnés. Quand la Cour des comptes demande à Jules Alingete, Inspecteur Général, Chef de service de l’IGF de venir s’expliquer, il répondit qu’il dépendait du Chef de l’Etat. Au fait, il dit que personne ne peut le condamner sinon le Chef de l’Etat. C’est ça l’état de droit vanté de l’UDPS. On consacre l’impunité.
Quand on demande au Ministre pour un PCA qui a dépassé 70 ans et cette position viole les statuts de son entreprise, on répond, c’est un poste politique. Donc, il n’est pas soumis aux statuts de sa société (gravissime). Quand vous lisez les statuts de cette société, vous êtes surpris de bonnes dispositions qui s’y trouvent pour bien gérer. Et vous comprenez tout de suite pourquoi rien ne marche et pourquoi tout le monde veut devenir politicien.
Quand on veut changer les mandataires, on demande l’intervention du Chef de l’Etat. Quand on attrape un voleur, on vous rappelle qu’il est père de famille (quand il volait il ne le savait pas et c’est à nous de le savoir) et ses ressortissants passent pour le défendre et même la presse s’en mêle. Vous comprenez directement quelle est la mentalité de la société.
Il est sorcier d’avoir de telles mentalités et espérer à un développement. La justice qui élève une nation n’est pas la justice de petits voleurs de pain, mais de ceux qui prennent de décisions dans la société. Si ces gens ne sont pas sous la loi alors aucun développement n’est à envisager.
La justice qui élève une nation est celle qui met les dirigeants sous la loi même sous le juge le plus simple. Mais en Afrique, on assiste à une classe de sans-loi qu’on appelle politicien qui s’est réservé les droits et les postes juteux sans être poursuivi. La triste réalité est que même si les textes disent autres choses, les politiciens semblent en être au-dessus. C’est malheureusement ce que L’UDPS a amené sous sa gestion et de fois soutenu par ceux qui devraient condamner. Le pays va mal au niveau de la justice dit le Président de la République. Mais on se rend compte que ce n’est pas vrai. C’est plus les politiciens qui pensent qu’ils ne sont pas justiciables alors que ce sont eux les grands voleurs. On est donc dans un pays où ceux qui gouvernent et volent se considèrent au-dessus de la loi et ne doivent répondre à aucune justice. Qui les soutient ? Qui a fait de lois pour que ces gens appelés politiciens qui volent, détournent et trichent ne soient pas poursuivis ? Cela est écrit où ? C’est donc des voleurs potentiels qui votent des lois, qui s’appellent honorables, excellences et se partagent les mandats politiques, mais qui n’ont ni la carrure de l’un ou l’autre titre. Car ceux qui sont excellents et dignes d’honneur sont d’abord loyaux, honnêtes et intègres. Ce qui n’est pas le cas dans cette classe politique des bandits qui refusent que la loi leur soit appliquée. Donc si politique équivaut à l’impunité, on ne peut rien à attendre de bon dans ce pays.
Le Conseiller