La ville de Kinshasa continue à présenter une physionomie humiliante du fait de l’insalubrité qui bat son plein dans plusieurs quartiers. En dépit de l’opération dénommée ‹‹Kin Bopeto›› lancée par le gouverneur Gentiny Ngobila pour assainir l’environnement et revenir à son ancienne appellation de Kin-la-belle. Rien ne se fait…
Notre rédaction a effectué une ronde dans plusieurs coins de la ville et dans quelques marchés, notamment aux alentours de l’Hôtel de Ville où s’amoncellent des déchets de tout genre qui finissent par envahir la chaussée.
A qui revient la responsabilité de lui rendre son bel aspect d’autrefois ? La population rejette la responsabilité à l’autorité urbaine et qualifie d’échec total cette opération ‹‹ Kin Bopeto›› censée lui redonner un tout autre visage.
Ici et là, on évoque l’absence d’une vision claire et des experts environnementaux arguant que c’est un simple slogan dépourvu de contenu véritable pour faire du populisme afin de faire main basse sur l’argent pour l’intérêt égoïste et mesquin d’un conglomérat d’individus tapis dans l’ombre.
Cette responsabilité, selon une certaine opinion, est attribuée plus au gouvernement provincial de Kinshasa qui est habilité à en assurer le suivi régulier, en disposant des matériels didactiques et mettre en place les poubelles publiques.
Mais aussi à la population qui devrait apprendre à gérer les déchets pour éviter l’agression qui est faite à l’environnement.
Kin Bopeto ou Kin Bosoto ?
L’inconscience conduit certains résidents de la capitale à balancer leurs résidus dans les caniveaux, des cours d’eau et autres axes routiers. Non sans conséquence. Les inondations avec, à la clé, des pertes en vies humaines et la détérioration des biens matériels.
Il reste au gouvernement provincial à prendre des dispositions urgentes pour sauver la face et à la population de reprendre conscience pour adopter de bonnes habitudes
Jean-Luc Lukanda