Lequotidien
Dans moins de 6 mois, les Congolais vont aller aux élections générales. A l’occasion, ils vont renouveler le bail ou pas au président de la République, aux députés nationaux et sénateurs, etc. Dans les Etats-majors de plusieurs partis et regroupements politiques, le temps est à l’élaboration des stratégies de campagne, même si certains affutent les listes à déposer à la CENI.
Dans cette optique, les opposants organisent des activités politiques sur toute l’étendue du territoire national. Il s’agit des activités pour lesquelles ils sont obligés soit d’informer l’autorité locale ou de se plier à des mesures de sécurité dans un contexte pré-électoral compliqué et doublé d’insécurité sur une bonne partie du pays.
Voulant piéger comme d’habitude les autorités congolaises afin de les diaboliser par la suite, Matata Ponyo a été au centre d’un mensonge qui l’a décrédibilisé auprès de l’opinion nationale et internationale. En effet, dans un tweet largement partagé à Kinshasa, il s’est permis d’affirmer que les services aéroportuaires lui ont refusé de prendre son avion vers Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.
Un mensonge qui n’a pas résisté face à la vérité des faits. La Direction Générale de Migration (DGM), dans un communiqué parvenu à notre rédaction, a indiqué qu’elle n’a jamais empêché le Sénateur Matata Ponyo Mapon de voyager qui, par ailleurs, s’est présenté en retard à l’embarquement.
« La Direction Générale de Migration précise qu’elle n’a pas retenu ses pièces d’identité qui ne lui ont pas été présentées lors des formalités du Vol n°BU1251 de la compagnie CAA de ce samedi 17 juin 2023 à destination de Goma via Kindu », précise Charles-Hubert Kitenge Hemedi, Directeur de Cabinet du Directeur général de la DGM.
Dans la soirée, l’on apprendra que le Sénateur Matata Ponyo a quand même pris son vol pour l’Est du pays. C’est ici que nombreux se sont demandés, pourquoi cette façon de se victimiser, pour par après diaboliser les autorités congolaises ? Même si nous sommes en politique, celle-ci a ceci d’encourager l’utilisation des armes légales. Car, diaboliser son propre pays pour des besoins purement électoralistes, est diabolique.
Même si les opposants peuvent se dire malmenés par le pouvoir en place au regard de leur encrage tant politique que sociologique, nombreux sont ceux-là qui ne cessent de démontrer que Matata Ponyo qui fait ses débuts dans l’opposition, ne serait pas aussi dangereux qu’on le croit. Et la même source de souligner qu’il n’y a qu’en Rdc où l’on donne trop de poids à des opposants qui n’ont rien à proposer.
Sinon, comme on peut bien s’en rendre compte, l’opinion pense que le discours tenu ou à tenir par l’opposition ne va ne aucun cas pousser les Congolais à les voter. Avec la corde au coup, certains congolais pensent que l’opposition, faute de discours, fait déjà le lit de la contestation, sachant que c’est l’actuel président de la République qui va l’emporter dès le premier tour.
L’Avenir
