Conformément à la loi de la RDC, le procureur général près la cour d’appel du Kasaï annonce des poursuites judiciaires contre les auteurs de la nuisance sonore, mais aussi les responsables des actes déviantes à caractère sexuel et homosexuel.
Dans un point de presse ténu le lundi à Tshikapa dans la salle d’audience du tribunal de paix, ce haut magistrat a expliqué qu’il va faire respecter la loi et chaque coupable sera poursuivi sans pitié.
Se référant à son chef direct, le Ministre d’État, Ministre de la justice et garde des sceaux, lors de son passage à la cour de cassation et vu la vulgarisation déjà amorcée, le patron de la loi au Kasaï reste ferme et appelle les responsables des églises et les tenanciers des Barres à faire respecter la loi avant d’être interpellé par la justice.
“Le respect de cette loi qui existe depuis longtemps entre aussi dans la mesure où il en va de la sérénité, dont notre pays a besoin, déclare le procureur”, Jean Trinité Mavila devant les hommes des médias.
“Pour la nuisance sonore que pour les faits infractionnels découlant de certains comportements sexuels, il y a atteinte à la tranquillité publique et aux bonnes mœurs. Toutefois, la répression de tels phénomènes sociaux devra s’amorcer méthodiquement pour éviter d’inutiles résistances qui mettraient davantage à mal la quiétude recherchée”, a-t-il ajouté.
En rapport avec le décret-loi N°14/012 portant règlementation de la production sonore en RDC, le procureur a cependant face aux nuisances sonores révélé “qu’il est procédé à la saisie du matériel sonore de l’association sans but lucratif fautive suivant un procès-verbal établi par l’autorité compétente. Ledit matériel peut lui être rendu dans le 30 jours qui suivent la saisie, moyennant une amende qui ne peut dépasser 200.000 fc”, a précisé Jean Trinité Mavila.
L’attentat à la pudeur, outrage Publique aux bonnes moeurs, les pratiques déviantes à caractère sexuel et homosexuel sont poursuivable conformément à la loi. Le procureur appelle les acteurs politiques et les activistes des droits humains de soutenir cette opération pour permettre à la population de vivre dans les bonnes conditions.
Un pasteur contacté estime que cette décision est très bonne car les églises et les vendeurs des boissons exagèrent alors que Dieu n’a pas besoin des bruits pour exaucer la prière.
Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa.